Les fidélités silencieuses de Delphine de Vigan

Delphine de Vigan
Delphine de Vigan ©AFP - ULF ANDERSEN / Aurimages
Delphine de Vigan ©AFP - ULF ANDERSEN / Aurimages
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Après les succès de "Rien ne s’oppose à la nuit" et "D'après une histoire vraie", les lecteurs attendaient le nouveau roman de Delphine de Vigan. Avec "Les Loyautés" elle livre le récit de quatre personnages et de leurs "fidélités silencieuses", ces loyautés qui peuvent être des carcans.

Avec

Après les succès considérables de Rien ne s’oppose à la nuit  (Lattès, 2011, Prix Renaudot des Lycéens, Grand Prix des lectrices Elle, Grand Prix de l'héroïne Madame Figaro, Prix France Télévisions ) et D'après une histoire vraie (Lattès, 2015, Prix Renaudot et Goncourt des Lycéens), récemment adapté au cinéma par Roman Polanski, de nombreux lecteurs attendaient impatiemment le nouveau roman de Delphine de Vigan.

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Avec Les Loyautés, Delphine de Vigan livre un récit tendu entre quatre protagonistes, deux femmes et deux préadolescents, dont on suit, chapitres après chapitres, les points de vue, les sentiments, les failles.

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Il y a Théo, 12 ans, enfant de parents divorcés, pris en étau entre un père en fin de droits et une mère animée par la haine pour son ex-mari, qui s’anesthésie dans l’alcool qu'il boit en cachette dans la cours du collège, accompagné par son ami Mathis, toujours prêt à le protéger. Et puis il y a Hélène, professeure de SVT, qui, croyant repérer chez Théo des signes de maltraitance, replonge dans ses propres blessures d'enfant battue. Enfin il y a Cécile, mère de Mathis, qui découvre que William, son bourgeois de mari, est en fait “Wilmor75”, auteur de propos haineux, racistes, antisémites, homophobes et misogynes sur internet. 

Sans tabou, l’écrivaine tend un miroir sur des maux de la société contemporaine, et dépeint avec précision et sensibilité la maltraitance des enfants livrés à eux-mêmes, l’alcoolisme, l’effondrement social engendré par le chômage, la violence d’une double identité sur les réseaux sociaux. 

En filigrane, Delphine de Vigan décrit l’ambivalence de la loyauté qu’elle décrit comme ces “liens invisibles qui nous attachent aux autres”, ces “fidélités silencieuses (...) qui nous rongent et nous enferment”.

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