Que restera-t-il de l’Etat Islamique sans État ?

 Un membre des Forces Démocratiques Syriennes (FDS), tient un drapeau de son groupe dans le quartier Al-Naim, à Rakka, le 17 octobre 2017, alors que Rakka est libéré du joug du groupe Etat Islamique.
 Un membre des Forces Démocratiques Syriennes (FDS), tient un drapeau de son groupe dans le quartier Al-Naim, à Rakka, le 17 octobre 2017, alors que Rakka est libéré du joug du groupe Etat Islamique. ©AFP - BULENT KILIC
Un membre des Forces Démocratiques Syriennes (FDS), tient un drapeau de son groupe dans le quartier Al-Naim, à Rakka, le 17 octobre 2017, alors que Rakka est libéré du joug du groupe Etat Islamique. ©AFP - BULENT KILIC
Un membre des Forces Démocratiques Syriennes (FDS), tient un drapeau de son groupe dans le quartier Al-Naim, à Rakka, le 17 octobre 2017, alors que Rakka est libéré du joug du groupe Etat Islamique. ©AFP - BULENT KILIC
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Trois ans après son auto-proclamation depuis la ville irakienne de Mossoul, l’organisation « Etat Islamique » perd peu à peu ce qui constituait l’Etat qu’elle prétendait être devenue: son territoire, son armée, ses habitants et ses ressources. Son fief syrien Rakka est repasser aux mains des kurdes.

Avec
  • Agnès Levallois Maîtresse de recherche à la Fondation pour la recherche stratégique, vice-présidente de l'iReMMO (Institut de Recherche et d'études Méditerranée Moyen-Orient)

En raison d'un mouvement de grève ce 19 octobre, cette émission n'est pas disponible à la réécoute.

Trois ans après son auto-proclamation depuis la ville irakienne de Mossoul, l’organisation « Etat Islamique » est en train de perdre peu à peu tout ce qui constituait l’Etat qu’elle prétendait être devenue : son territoire, son armée, ses habitants et ses ressources. Après la chute de sa capitale irakienne en juillet, c’est désormais au tour de son fief syrien de Rakka de repasser, après 5 mois de combats et avec l’aide de la coalition internationale, aux mains des forces kurdes.

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Si la reprise de la ville d’où furent commandités et élaborés les attentats du 13 novembre est symbolique, elle n’en constitue pourtant en rien le point final du combat contre Daesh et, au-delà, le phénomène djihadiste.

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Entre une Syrie toujours plongée dans le chaos savamment entretenu par le régime d’Assad et un Etat irakien fragile qui devra s’employer à enrayer la spirale des vengeances communautaires, les derniers combattants de ce chapitre de l’histoire islamiste pourraient trouver matière à rebondir, dans le monde arabe ou ailleurs.

Pour en discuter aujourd’hui dans Les Matins de France Culture, Guillaume Erner reçoit Caroline Galacteros et Agnès Levallois.

L'Invité des Matins (2ème partie)

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