#Violencessexistes : et maintenant ?

Manifestation reprenant le mouvement des "Slut Walk", pour dénoncer les comportements sexistes et agressions sexuelles, le 06 octobre 2012 à Aix-en-Provence.
Manifestation reprenant le mouvement des "Slut Walk", pour dénoncer les comportements sexistes et agressions sexuelles, le 06 octobre 2012 à Aix-en-Provence. ©AFP - ANNE-CHRISTINE POUJOULAT
Manifestation reprenant le mouvement des "Slut Walk", pour dénoncer les comportements sexistes et agressions sexuelles, le 06 octobre 2012 à Aix-en-Provence. ©AFP - ANNE-CHRISTINE POUJOULAT
Manifestation reprenant le mouvement des "Slut Walk", pour dénoncer les comportements sexistes et agressions sexuelles, le 06 octobre 2012 à Aix-en-Provence. ©AFP - ANNE-CHRISTINE POUJOULAT
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Les initiatives se multiplient sur les réseaux sociaux pour dénoncer les violences sexuelles via des hashtags #BalanceTonPorc et #MoiAussi. Cette parole veut désormais prendre la rue et montrer qu’elle ne se manifeste pas seulement sur les réseaux sociaux : des manifestations sont prévues dimanche.

Avec
  • Elliott Lepers activiste numérique, expert en mobilisation, à l’origine de MachoLand avec Caroline de Hass et Clara Gonzales.
  • Caroline Eliacheff Pédopsychiatre et psychanalyste

Depuis le 5 octobre dernier et les premières révélations sur l'affaire Weinstein, les initiatives se multiplient sur les réseaux sociaux pour dénoncer les violences sexuelles, notamment par le biais des hashtags #BalanceTonPorcet #MoiAussi.

Cette parole veut désormais prendre la rue et montrer qu’elle ne se manifeste pas seulement sur les réseaux sociaux : à l’initiative de la journaliste indépendante Carol Galand et son événement Facebook «#MeToo, dans la vraie vie», un rassemblement aura lieu dimanche à 15 heures sur la place de la République.

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Lundi dernier, dans la Revue des deux mondes, la journaliste Valéry Toranian a écrit à propos des récents mouvements de libération de la parole au sujet du harcèlement sexuel : « Balancer son porc sur les réseaux sociaux, c’est l’inverse d’une avancée pour les femmes. C’est risquer de décrédibiliser leur parole en prétextant, à juste titre, que le déferlement d’eau sale anonyme contient aussi son lot de désinformations, manipulations et mensonges ». Mais comment faudrait-il en parler ?

S’il peut être intéressant de s’interroger sur la forme de cette parole, il faut également questionner son fond : pourquoi les langues se délient-elles maintenant ? Quelle place ont les réseaux sociaux dans ces débats de société ? Et surtout, quels vont être les effets de l’exposition de tous ces témoignages de victimes de harcèlement sexuel ? Que peut-on espérer de cette libération massive de la parole ?

Le Journal de la philo
4 min

Pour en parler, les Matins reçoivent Caroline Eliacheff, pédopsychiatre et psychanalyste, auteure avec Daniel Soulez Larivière de Le Temps des victimes, (Albin Michel, 2007) . Elle sera rejointe en deuxième partie par Elliot Lepers, activiste numérique, expert en mobilisation, à l’origine de MachoLand avec Caroline de Hass et Clara Gonzales.

L'Invité des Matins (2ème partie)
25 min

@Jjalmad est le pseudo sur Twitter d’une femme magistrate, très active sur le réseau social, notamment au moment des témoignages de violences sexistes publiés sous le hastag #balancetonporc et #metoo. Elle condamne l’utilisation du terme délation,et l’injonction faites à ces femmes de porter plainte.

Interview de @jjalmad, femme magistrate, à propos de la réception des hastags "balancetonporc" et "metoo" sur Twitter

3 min

Mathilde est une parisienne de 22 ans. Elle a contribué à Paye ta fac qui recueillait les témoignages de violences sexistes à l'université. Elle aussi a été victime d'attouchement sexuel et voit un soutien dans cette libération de la parole sur les réseaux sociaux.

Mathilde, jeune parisienne de 22 ans, à propos de la libération de la parole sur les réseaux sociaux

1 min

Laura est une jeune trentenaire. Comme de nombreuses femmes, elle a partagé des histoires de violences sexistes dont elle a été victime sous le hastag #metoo. Si les témoignages sur les réseaux sociaux ne lui ont rien appris, certains hommes autour d'elle ont pris conscience de l'ampleur du problème.

Laura, jeune trentenaire, à propos des violences sexistes dont elle a été victime

3 min