Hommage à Jean-Pierre Mocky

 Jean-Pierre Mocky, en 2002, dans le cinéma Le Brady, qu’il avait acquis.
 Jean-Pierre Mocky, en 2002, dans le cinéma Le Brady, qu’il avait acquis. ©AFP - JEAN-PIERRE MULLER
Jean-Pierre Mocky, en 2002, dans le cinéma Le Brady, qu’il avait acquis. ©AFP - JEAN-PIERRE MULLER
Jean-Pierre Mocky, en 2002, dans le cinéma Le Brady, qu’il avait acquis. ©AFP - JEAN-PIERRE MULLER
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Le réalisateur Jean-Pierre Mocky s'est éteint hier, le 8 août 2019, à l'âge de 86 ans. Jean-François Rauger, critique de cinéma, François Angelier, journaliste, producteur radio et auteur de romans fantastiques, et Antoine Delelis, son 1er assistant et monteur sont les invités de Benoît Bouscarel.

Avec

Je pense pas que c'était un râleur, une grande-gueule, je pense que c'est quelqu'un qui a fait le cinéma qu'il a fait par nécessité de rester libre. Il a fait un cinéma mobile, effervescent, intempestif, d'une totale liberté, tournant vite. C'est plus un regard intempestif sur la réalité et l'histoire que la volonté de faire scandale et de la ramener, c'était pas un râleur. " François Angelier

En fait il est pas si inclassable que ça, la place de Mocky dans le cinéma français, elle est subtile et elle est assez marrante en fait, parce que c'est un type qui dans les années 1960 fait des succès commerciaux, c'est pas le petit indépendant dans son coin qui résiste au système, c'est quelqu'un qui attire les foules dans les salles. Sa singularité elle vient pas d'une marginalité à l'intérieur du système, elle vient plutôt du fait qu'il est le seul à faire ce qu'il a fait avec ces comédiens là, avec ces stars, on peut dire qu'il a sauvé l'honneur du cinéma comique populaire français des années 1960." Jean-François Rauger

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Tout fait histoire avec Mocky" Jean-François Rauger

Il vient pas de nulle part. Je pense qu'il est apparu à un moment assez clef de l'histoire du cinéma en France, d'abord au départ c'était un comédien, il a même dit que c'est parce qu'il a vu son avenir de comédien bouché qu'il est passé à la réalisation." Jean-François Rauger