

Après les affrontements entre forces de police et des jeunes de Chanteloup-les-Vignes samedi et dimanche, la question des banlieues fait de nouveau irruption dans le débat public. Assiste-t-on à un nouvel embrasement ?
- Didier Leschi Directeur général de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII)
- Manon Ott cinéaste et chercheuse en sciences sociales et en cinéma
Une bande d’imbéciles. C’est ainsi qu’Edouard Philippe a décrit les personnes qui ont pris pour cible ce week-end des policiers et un chapiteau de cirque lors d’une soirée de violences à Chanteloup-les-Vignes dans les Yvelines. Ces événements sont-ils le signe d’un accès de colère ponctuel d’imbéciles ou d'un malaise plus général des banlieues ? Plus d’un an après l’enterrement du plan Borloo, le gouvernement dévoilait il y a quelques jours des mesures pour la Seine-Saint Denis. Ces propositions sont-elles satisfaisantes et souhaitables pour l’ensemble des territoires ? Les banlieues ont-elles besoin d'un plan ? Comment la situation a-t-elle évolué depuis les émeutes de 2005 ?
Pour en parler, nous recevons Didier Leschi, ancien préfet délégué pour l'égalité des chances en Seine-Saint-Denis, auteur de l’article « Choses vues en Seine-Saint-Denis », dans le numéro de décembre de la revue « Le débat », co-auteur avec Régis Debray de « La laïcité au quotidien : guide pratique », ed. Gallimard, actuellement directeur général de l’OFII (Office Français de l’Immigration et Intégration).
Manon Ott, chercheuse en sciences sociales et en cinéma. Auteure du film et du livre « De cendres et de braises » (éditions Anamosa), issus d’un travail d’enquête de plusieurs années dans les quartiers populaires des Mureaux.
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