À Aurillac, le théâtre fait sa révolution dans la rue avec la compagnie mkcd

La pièce "Communes" est jouée du 17 au 19 août 2022 au festival de Théâtre de Rue d'Aurillac.
La pièce "Communes" est jouée du 17 au 19 août 2022 au festival de Théâtre de Rue d'Aurillac. - Compagnie mkcd
La pièce "Communes" est jouée du 17 au 19 août 2022 au festival de Théâtre de Rue d'Aurillac. - Compagnie mkcd
La pièce "Communes" est jouée du 17 au 19 août 2022 au festival de Théâtre de Rue d'Aurillac. - Compagnie mkcd
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Quoi de mieux que la rue comme décor pour jouer les prémices d’une révolution ? C’est le thème de la pièce de théâtre « Communes », montée et jouée par la compagnie mkcd au festival de Théâtre de Rue d’Aurillac, du 17 au 19 août.

Avec
  • Matthias Claeys Créateur et auteur de pièces de théâtre, membre de la compagnie mkcd
  • Kévin Dez Comédien au sein de la compagnie de théâtre mkcd

Avec Matthias Claeys auteur de la pièce "Communes" et Kévin Dez, comédien au sein de la compagnie de théâtre mkcd.

Jouer les prémices de la révolution

Dans la pièce Communes, il s'agit pour le comédien Kévin Dez d'interpréter les prémices d'une révolution après la sécession d'un village "Ce n'est pas tant une révolution que les gens vont voir, mais les prémices de la révolution. L'histoire du spectacle se centre, au début, sur une petite association qui vient de se créer dans un village, une association LGBT. Et très vite, ça ne va plus être le sujet : quelqu'un du village arrive pour dire 'on se décrète commune insurrectionnelle' et de là, on va suivre justement les 60 premières minutes après l'annonce. Qui veut partir, qui veut rester ? Quelles sont les alliances ? Quelles sont les mésalliances ? Avec quoi on est d'accord ? Avec quoi on n'est pas d'accord ? Et c'est justement tout ce tourbillon politique dans lequel les personnages seront pris qu'on va suivre tout au long de l'histoire."

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"Commune" a été écrite pour la rue, un espace qui lui donne en retour une certaine liberté dans la mise en scène et l'interprétation, selon son auteur Matthias Claeys, "Là on a tellement de liberté, puisqu'on n'est pas dans une configuration en salle, donc on peut mettre le public comme on veut. On se demande alors comment est-ce qu'on va être regardé ? D'où est-ce qu'on est regardé par les spectateurs ?  Quel va être notre décor ? Quelle place il nous faut pour nous étendre ? Et comment est-ce que le public nous voit ? Et ça c'est la réflexion primordiale quand on met en espace, en rue."

C'est aussi une liberté aussi pour le jeu du comédien Kévin Dez "on est vraiment en prise directe avec le public, avec les gens et avec le réel. […] Là, comme on est directement dans le réel, la moindre chose, le moindre évènement qui se passe nous incite à jouer avec. Ca peut être des choses toutes bêtes, comme un bébé qui se met à pleurer dans le public. Et du coup, qu'est-ce qu'on fait avec ça ? […] Ça permet vraiment un truc vivant et un spectacle qui se recrée, qui se réinvente avec le réel et pour le réel", continue le comédien. "C'est assez logique d'être dehors, jouer dans l'espace public, en extérieur pour des pièces dont le thème est la révolte et la révolution. On fait rarement la révolution entre quatre murs, même si certains et certaines ont pu le faire".

L'équipe