Facebook, censeur de la République ?

Marc Zuckerberg sur le perron de l'Elysée
Marc Zuckerberg sur le perron de l'Elysée ©AFP - Philippe Lopez
Marc Zuckerberg sur le perron de l'Elysée ©AFP - Philippe Lopez
Marc Zuckerberg sur le perron de l'Elysée ©AFP - Philippe Lopez
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Une proposition de loi défendue par La République en Marche entend associer Facebook à la régulation des contenus haineux sur sa plateforme, au risque de se substituer à la justice et de rogner la liberté d'expression. Olivia Gesbert reçoit Cédric O et Isabelle Falque-Pierrotin.

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Une proposition de loi visant à lutter contre la "cyberhaine" est débattue à partir de demain, mercredi 3 juillet, à l'Assemblée Nationale. L'objectif de cette proposition de loi portée par la majorité est de lutter contre les propos racistes, antisémites, homophobes ou encore contre les menaces de mort.

En bon élève, le patron de Facebook Mark Zuckerbeg, qui entend préserver le meilleur d'internet, envisage de son côté la création d'une commission dite "indépendante", compétente à l'échelle mondiale pour arbitrer les conflits publiés sur son réseau. Une sorte de Cour suprême qui n'est pas sans danger. 

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Olivia Gesbert reçoit Cédric O, Secrétaire d'Etat chargé du numérique, et Isabelle Falque-Pierrotin, Présidente de la CNIL.

Des médias sont aujourd'hui aux mains de puissances étrangères. Cédric O.

Le terme de cour suprême de Facebook est une ambiguïté coupable, une ambiguïté volontaire. Isabelle Falque-Pierrotin

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