Avec la deuxième saison de sa série documentaire "D’après une histoire vraie", Philippe Collin fait habilement dialoguer cinéma et images d'archives.
- Philippe Collin Animateur et producteur de radio français
Après une première saison en 2021, D'après une histoire vraie revient avec huit nouveaux épisodes, diffusés sur Arte. La série documentaire met en perspective de films inspirés de faits réels avec les archives de l'évènement, renouvelant l’histoire sociale de l'Europe d'après-guerre. Son créateur, Philippe Collin veut aussi participer à la formation d'un imaginaire européen positif et collectif.
Mettre en avant des valeurs européennes communes
Au fil des épisodes, Philippe Collin cherche à « mettre en avant des destins d'hommes et de femmes plutôt ordinaires au départ, qui vont être en prise avec la marche de l'histoire. Et ils vont à la fois changer leur propre destin, mais aussi influer sur le cours de l'histoire.»
Ce sont des grandes questions sociales qui sont évoquées au travers de ces récits. L’occasion de mettre en avant les valeurs de liberté et d’égalité qui guident leurs protagonistes « La trame qui est la nôtre [...] ce sont ces valeurs européennes. Donc on cherche des personnages qui incarnent ces valeurs, ces valeurs de fraternité. »
Une démarche nécessaire pour l’auteur et journaliste « C’est central pour moi parce que nous vivons une époque difficile. On a cru, on nous avait dit qu'à la fin des années 90, c'était la fin de l'histoire. Or, c'est le retour de l'histoire dans nos vies. […] Et l'histoire est tragique. Mais nous avons des armes pour nous défendre, qui sont des valeurs fondamentales que nous partageons. Et je tiens beaucoup à ça parce que je pense que ça nous concerne chacun et chacune dans nos vies au quotidien. »
Un dialogue entre film et archives
Avec ce format original, c’est une autre manière de raconter l’histoire « Chaque épisode est conçu comme un dialogue entre des images d'archives et des images de fiction. […] C'est une grammaire visuelle qui est un peu spéciale. Le cinéaste, l'art a le droit de jouer avec les émotions. Pas l'historien. L'historien n'est pas là pour ça. C’est un tressage où on a des images d'archives, donc des images authentiques qui sont agrémentées en effet d'émotions portées par un acteur et par une mise en scène, et qui ont la vertu de frapper, j'espère, l'imaginaire et frapper le cœur du spectateur. »
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