Rencontre avec Marine Barnérias, réalisatrice du film Rosy, tiré de son aventure personnelle.
Il y a sept ans, Marine Barnérias apprend qu'elle est atteinte d'une maladie auto-immune incurable. A la suite de cette annonce, elle a ressenti le besoin de partir. "La sclérose en plaques est une maladie qui ôte les sens, qui enlève toute la sensibilité. J'avais besoin de me retrouver, de refaire confiance à ce corps qui était en train de s'envoler".
Il fallait partir, mais où ? La jeune femme a fini par choisir trois destinations précises : " Je voulais partir loin de tout ce que je pouvais imaginer. La Nouvelle-Zélande m'a tout de suite parue sympa : il y a plus de moutons que d'habitants ! La deuxième chose que je voulais aller chercher est l'esprit, le silence. C'est un mot que je ne connaissais pas du tout, j'ai alors bifurqué vers la Birmanie. Et après, c'était la Mongolie, l'immensité des steppes, la symbiose parfaite entre un corps qui parle et le silence."
De cette aventure, Marine Barnérias a tiré un film lumineux : "Ce film n'est pas un film sur la maladie. C'est un film qui parle de vie, d'une envie de faire confiance un peu plus à ce qu'on ne contrôle pas, à ce qu'on ne sait pas. Ce n'est pas non plus un film sur la guérison, mais sur la cohabitation avec une maladie".
La bande-annonce de "Rosy"
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