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Dans son roman Les Idéaux, l'ex-ministre PS ne raconte pas qu'une histoire d'amour entre une députée de gauche et un élu de droite, elle livre une chronique cruelle du pouvoir et de ceux qu'il détruit.
- Aurélie Filippetti Femme politique, romancière, ancienne ministre de la Culture dans les gouvernements Ayrault puis Valls
- Luc Rouban directeur de recherche au CNRS / CEVIPOF (Centre de recherches politiques de Sciences Po), auteur notamment de « Quel avenir pour la fonction publique ? », ed. La documentation française, 2017.
« Pourquoi les rois sont-ils sans pitié pour leurs sujets ? C’est qu’ils comptent n’être jamais hommes », écrivait Rousseau. Cette phrase placée en exergue du nouveau roman d’Aurélie Filippetti, Les Idéaux, annonce le regard porté par l’auteur sur le monde politique : c’est un univers froid, fait d’hypocrisie et d’ambitions personnelles, où règnent le cynisme et le mépris du « peuple ».
Pourtant, les hommes politiques sont aussi des personnes de chair et d’os, qui ont des histoires d’amour et peuvent être rattrapés par leurs convictions personnelles. La démission récente de Nicolas Hulot vient rappeler cette tension permanente entre les idéaux et le principe de réalité qui prévaut en politique.
Pour en parler, nous accueillons Aurélie Filippetti, ancienne ministre de la Culture et auteur des Idéaux. Nous recevrons en deuxième partie d’émission Luc Rouban, Directeur de recherche au CEVIPOF et auteur du Paradoxe du macronisme.
Cette histoire d'amour entre une femme de gauche et un homme de droite c'est peut-être tout simplement une allégorie de la démocratie. (Aurélie Filippetti)
Je pense qu'une candidature de François Hollande aurait barré la route à Emmanuel Macron. (Luc Rouban)
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