

Une « chronique sur les temps qui courent », c’est ainsi que l’écrivain Boualem Sansal définit son nouveau roman.
- Boualem Sansal écrivain
Le train d’Erlingen ou La métamorphose de Dieu, il parait en cette rentrée littéraire aux éditions Gallimard. Un roman aux formes multiples, un roman labyrinthique, qui explore différents territoires et temporalités. Comme dans son précédent ouvrage 2084, Boualem Sansal poursuit sa mise en garde contre les fanatismes religieux renforcés par la faillite du politique et du capitalisme débridé. Nous accueillons son auteur, l’écrivain Boualem Sansal.
Nous entrons de plus en plus dans un univers qui n’est pas vraiment réel. On vit sur du ressenti. Quand on parle des températures, on dit, "il fait 30° mais ressenti 35°". C’est la même chose face à ces événements qui perturbent le monde : l’islamisme, la crise mondiale, la mondialisation… il y a un ressenti qui est plus fort que la réalité.
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