Notre-Dame des Landes : deux ans après l’abandon du projet d’aéroport, que reste-t-il de l’utopie ?

Un manifestant lors d'un rassemblement de soutien aux zadistes devant la préfecture de Nantes en octobre 2018
Un manifestant lors d'un rassemblement de soutien aux zadistes devant la préfecture de Nantes en octobre 2018 ©AFP - Sebastien Salom Gomis
Un manifestant lors d'un rassemblement de soutien aux zadistes devant la préfecture de Nantes en octobre 2018 ©AFP - Sebastien Salom Gomis
Un manifestant lors d'un rassemblement de soutien aux zadistes devant la préfecture de Nantes en octobre 2018 ©AFP - Sebastien Salom Gomis
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Le 17 janvier 2018, le gouvernement annonçait, après de nombreux atermoiements, le retrait du projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes. Deux ans plus tard, la promesse d'un autre monde s'est-elle réalisée ?

Avec

Depuis l'annonce de l'arrêt du projet d'aéroport en 2018, un nouvel horizon s'est ouvert pour les occupants de la ZAD : projets d’habitation ou d’agriculture, les occupants souhaitent désormais pérenniser les activités. Pour régulariser la situation des agriculteurs historiques et zadistes, des baux de fermage leur ont été proposés, mais de nombreuses situations restent teintées d'incertitudes. 

Deux ans après l’abandon du projet de l’aéroport, Notre-Dame-des-Landes est-elle toujours une zone à défendre ? Dans ce laboratoire d’une autre gouvernance, l’utopie a-t-elle pris ? À l’aune des élections municipales, peut-on imaginer que certaines expérimentations puissent s’appliquer à d’autres territoires ?

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Pour en parler, les Matins de France Culture vous proposent une émission exceptionnelle en direct de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes animée par Guillaume Erner. Il sera en compagnie de Cécé et Basile, paysans sur la ZAD, Isa, habitante de la ZAD, et Alessandro Pignocchi, ancien chercheur en sciences cognitives et philosophie, auteur de bande dessinée dont "La recomposition des mondes" (Seuil) consacrée à la ZAD.

Dans la bibliothèque du Talus, à La Rolandière (Notre Dame Des Landes)
Dans la bibliothèque du Talus, à La Rolandière (Notre Dame Des Landes)
© Radio France - Léa Capuano

L'invention d'un autre modèle et d'un autre rapport au monde

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Dès qu’on arrive à la ZAD, on est pris, on cesse d’être observateur. On a ici le spectacle charnel de ce que ça veut dire de dépasser la distinction nature / culture. Alessandro Pignocchi

Recréer du collectif

Le fait que les gens se retrouvent sur les ronds-points, construisent des cabanes, partagent un quotidien, se retrouvent face à la violence policière, que ça fasse des amitiés indéfectibles et trembler le pouvoir, tout ça nous évoque ce qu’on a vécu et nous enthousiasme. Basile

À l’accueil de La Rolandière, la carte de la ZAD recense les bâtiments, avant et après l’opération d’expulsion
À l’accueil de La Rolandière, la carte de la ZAD recense les bâtiments, avant et après l’opération d’expulsion
- Léa Capuano - Radio France

"Il y a tout un tas d’activités agricoles mais aussi liées à la vie quotidienne, par exemple à l’organisation d’assemblées. Il y a une rotation des taches, que l’on apprend. La ZAD est aussi un lieu de transmission, d’apprentissage." Basile

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La Théorie
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