L’OTAN a décidé de revoir son “concept stratégique”, en plus d’augmenter ses effectifs et son budget, et d’accueillir de nouveaux membres. Le tout en désignant la Russie comme une “menace directe”.
L'OTAN à Madrid
A Madrid, l’OTAN a tenu un sommet historique dans le contexte de la guerre en Ukraine. Olivier Kempf fait le point :"Il y a eu une manifestation d’unité. La perspective de l’adhésion de deux nouveaux membres a été acceptée. Maintenant il va falloir mettre en place le processus d’adhésion."
Il rajoute : "Il y a eu des déclarations assez fortes vis-à-vis de la Russie mais aussi de la Chine. Enfin une nouvelle posture stratégique avec un renforcement des forces en alerte."
Deux nouveaux venus
Jean-Sylvestre Mongrenier raconte l'importance de l'adhésion de la Suède et la Finlande : "C’était deux Etats dits non-alliés. La Suède était neutre depuis 1814, donc c’est véritablement une révolution géo-historique. Pour la Finlande, c’était une neutralité imposée à l’issue de la Seconde Guerre Mondiale par l’URSS. Dès la dissolution de l’URSS, ces deux pays ont commencé à se rapprocher de l’Europe et de l’OTAN. Ensuite il y a eu un effet d’accélération avec l’invasion de l’Ukraine."
Nos invités
- Olivier Kempf, directeur du cabinet stratégique la Vigie, auteur de “L’Otan au XXIe siècle”, éditions du Rocher
- Jean-Sylvestre Mongrenier, chercheur à l’Institut Thomas More à Paris, auteur notamment de l’article « L’OTAN et les solidarités géopolitiques occidentales. Enjeux du sommet de Madrid » en accès libre sur le site de l’Institut Thomas More.
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