« Quel est le meilleur moment pour planter un arbre ? Vingt ans plus tôt. Et à défaut, quel est le meilleur moment ? Aujourd’hui. » dit un proverbe chinois qui a inspiré le romancier américain Richard Powers.
- Richard Powers Ecrivain et romancier américain
Dans son dernier roman l’Arbre Monde publié au Cherche Midi, l’auteur place au centre du récit ces personnages « non-humains » pour condamner le fantasme de toute-puissance et de contrôle des hommes sur la nature.
Dans ce douzième roman, le romancier nous rappelle quelles relations de dépendance nous connectent aux arbres et cherche à redonner à la forêt sa place dans la littérature.
Emission en partenariat avec le festival America.
Je suis un urbain par naissance et par expérience. Mais les recherches effectuées pour ce livre ont changé ma vie, j’ai traversé le pays par la forêt. Il serait faux de faire une dichotomie entre écriture urbaine et écriture rurale de même qu’on ne peut pas parler de séparation entre les êtres humains et la nature.
Toutes les leçons des découvertes des sciences environnementales, sociologiques, politiques, c’est que nous ne sommes pas séparés du monde vivant. Nous avons créé ce faux sentiment de l’exception humaine et nous découvrons de façon désastreuse que ça n’est pas le cas.
L’Arbre Monde, c’est un récit sur la façon dont l’histoire humaine est inséparable de l’histoire des arbres, elles sont interconnectées.
Initialement, je voulais que les personnages principaux de mon livre soient des arbres, et que des arbres pour une fois soient des stars du monde littéraire. C’est le rôle qu’ils méritent mais cela représentait des défis considérables pour conserver l’attention du lecteur humain.
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