Bassma Kodmani : "Je n'attends pas grand chose de la résolution de l'ONU"

Bombardements dans la Ghouta orientale, près de Damas
Bombardements dans la Ghouta orientale, près de Damas ©AFP - Hamza Al-Ajweh
Bombardements dans la Ghouta orientale, près de Damas ©AFP - Hamza Al-Ajweh
Bombardements dans la Ghouta orientale, près de Damas ©AFP - Hamza Al-Ajweh
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La situation humanitaire s'est gravement dégradée en Syrie cette semaine, dans la région assiégée de la Ghouta orientale. Tandis que dans le nord la bataille fait rage pour le contrôle de l'enclave kurde d'Afrin. Le point sur la situation avec la chercheuse et opposante Bassma Kodmani.

Avec
  • Bassma Kodmani Directrice du think tank Arab Reform Initiative et membre du Comité des Négociations de l'opposition syrienne (CNS)

Depuis dimanche, dans la Ghouta orientale, à l’est de Damas en Syrie, 462 civils dont une centaine d’enfants sont morts, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme. Rien que pour la journée d’hier, on a dénombré 32 morts dont 6 enfants. 

Hier soir le Conseil de sécurité de l’ONU a finalement reporté son vote sur un cessez-le-feu à ce soir 18h. Cela n'a pas empêché cette semaine le secrétaire général des Nations Unies Antonio Gutterres de qualifier la zone d’ « enfer sur terre » et le ministre des Affaires étrangères français Jean-Yves Le Drian de parler de « cataclysme humanitaire ».

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En Syrie il n'y a pas de processus politique, mais un processus militaire.

Le régime d'Assad est un régime irréformable

Le lien du think tank Arab Reform Initiative, dont Bassma Kodmani est la directrice

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