Paul Quilès : "La dissuasion nucléaire n'est pas un mal nécessaire"

Kim Yong-un sait-il ce qu'il fait ?
Kim Yong-un sait-il ce qu'il fait ? ©AFP - STR / KCNA VIA KNS
Kim Yong-un sait-il ce qu'il fait ? ©AFP - STR / KCNA VIA KNS
Kim Yong-un sait-il ce qu'il fait ? ©AFP - STR / KCNA VIA KNS
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La Corée du Nord est devenue un sujet d'inquiétude planétaire avec ses essais de tirs de missiles nucléaire à répétition. L'occasion de rouvrir le débat sur la doctrine de la dissuasion nucléaire.

Avec
  • Paul Quilès ancien ministre, membre du Parti socialiste (1942-2021)

L’ouragan Irma dans les Caraïbes a quelque peu éclipsé la principale actualité internationale du début de semaine, à savoir le nouveau test de la Corée du Nord d’une bombe à hydrogène d’une puissance 6 fois supérieure à celle qui a frappé Hiroshima en 1945.

Il faut être le dictateur nord-coréen pour ne pas avoir froid dans le dos. Ce 6e essai nucléaire du pays n’a fait qu’exacerber des tensions déjà vives entre Pyongyang, ses voisins du Pacifique et les EU, tensions qui ont ponctué tout l’été avec des manœuvres militaires, des menaces et des déclarations belliqueuses. Mercredi les EU ont présenté devant l’Onu un projet de résolution pour de nouvelles sanctions internationales contre la Corée du Nord, projet qui doit être voté lundi au Conseil de sécurité de l'Onu à New York.

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L’enjeu n’est-il pas au fond de repenser la question du contrôle des armes nucléaires et de réfléchir à la pertinence de la doctrine de la dissuasion nucléaire, en vigueur depuis 1945 ?

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