Scopelec, un sous-traitant d'Orange, a confirmé devoir licencier 800 personnes. Plus largement, ce plan social met en lumière la sous-traitance qui structure le secteur des télécoms.
C'est un important plan social, dans un secteur pourtant stratégique, les Télécoms. La direction de l'entreprise Scopelec a confirmé qu'elle devrait lancer un plan de sauvegarde de l'emploi. Le PSE concernerait 800 emplois sur 3000. Ces derniers mois, 700 salariés ont déjà été reclassés en interne, ou ont quitté l'entreprise. Le nom de Scopelec est peu connu du grand public c'est pourtant c'est un acteur majeur dans le secteur des télécoms. C'est un sous-traitant important d'Orange, pour qui il assurait la pose de la fibre optique et l'entretien du réseau cuivre. Du moins jusqu'à ce qu'il soit notifié de l'arrivée à terme de son contrat et ne soit pas renouvelé. Scppelec a ainsi perdu 40 % de son chiffre d'affaires L'entreprise est donc menacée. Mais derrière elle tout un tas d'autres entreprises. Car dans le secteur, il y a les opérateurs, qui sous-traitent. Et la plupart de ces entreprises qui sous-traitent elles-mêmes certaines activités à d'autres entreprises, qui elles-mêmes sous traitent à d’autres….
On parle de sous-traitants de rang un, deux ou trois. Dans le secteur des télécoms, il y a jusqu'à six ou sept rangs d'intervenants. En particulier pour l'installation de la fibre pour Internet. Avec en bout de chaîne des auto-entrepreneurs et des toutes petites entreprises. Autrement dit des structures très fragiles ou des travailleurs aux conditions très précaires. Depuis la mi mars, Scopelec, en grandes difficultés économiques, est en procédure de sauvegarde. Cela implique qu'elle ne peut plus payer ses fournisseurs. Y compris ses sous-traitants, donc, qui sont des fournisseurs de main d'oeuvre. Une partie des factures devrait être payées directement par Orange. Mais des dizaines d'entreprises devront faire sans ces paiements.
On parle de sous-traitants de rang un, deux ou trois. Dans le secteur des télécoms, il y a jusqu'à six ou sept rangs d'intervenants. En particulier pour l'installation de la fibre pour Internet. Avec en bout de chaîne des auto-entrepreneurs et des toutes petites entreprises…Autrement dit des structures très fragiles ou des travailleurs aux conditions très précaires. Depuis la mi mars, Scopelec, en grandes difficultés économiques, est en procédure de sauvegarde. Cela implique qu'elle ne peut plus payer ses fournisseurs. Y compris ses sous-traitants, donc, qui sont des fournisseurs de main d'œuvre. Une partie des factures devrait être payées directement par Orange. Mais des dizaines d'entreprises devront faire sans ces paiements.
On parle de sous-traitants de rang un, deux ou trois. Dans le secteur des télécoms, il y a jusqu'à six ou sept rangs d'intervenants. En particulier pour l'installation de la fibre pour Internet. Avec en bout de chaîne des auto-entrepreneurs et des toutes petites entreprises…Autrement dit des structures très fragiles ou des travailleurs aux conditions très précaires. Depuis la mi mars, Scopelec, en grandes difficultés économiques, est en procédure de sauvegarde. Cela implique qu'elle ne peut plus payer ses fournisseurs. Y compris ses sous-traitants, donc, qui sont des fournisseurs de main d'oeuvre. Une partie des factures devrait être payées directement par Orange. Mais des dizaines d'entreprises devront faire sans ces paiements.
Et certaines, les plus petites, se disent déjà au bord de la fermeture Pour se faire entendre, début avril un nombre d'entreprises se sont réunies au sein d'une nouvelle association France Sous traitance. Pour mettre en lumière les dysfonctionnements de l'ensemble d'une filière. Au-delà du cas Orange et Scopelec, c'est tout ce modèle économique qui est aujourd'hui mis en lumière et questionné. Depuis quelques années, les demandes d'installation de la fibre se sont multipliées en un temps record. Et le plan France Très haut débit prévoit couverture par la fibre de 80% du territoire en 2022. Les déploiements se sont fait à vive allure. Plus encore encore avec la pandémie de Covid et la généralisation du télétravail.
Dans la même période, a été autorisé un nouveau mode de sous-traitance. On l'appelle le mode STOC Ceux qu'on appelle les opérateurs d’infrastructures, c'est-à-dire ce qui exploitent et déploient le réseau jusqu’aux boîtiers à proximité des habitations ou en pied d’immeuble ne sont pas ceux qui opèrent le raccordement final des logements. Cette opération est sous-traitée aux opérateurs commerciaux (OC). D'où le nom STOC. Et c'est ce système qui est au coeur des critiques. II faut dire qu'accélération des raccordements et développement de la sous-traitance, sont allés de paire avec des dégradations importantes du réseau. Nombreux sont les cas d'armoires de fils laissés ouvertes, de câbles emmêlés, d'utilisateurs débranchés pour connecter de nouveaux abonnés, ou encore de non-respect des fibres pré-affectées à chaque logement D'ailleurs, pour améliorer la qualité de service, l'Arcep, le régulateur des télécoms, préconise entre autres choses de limiter le nombre de rang de sous-traitance. Pour d'une part améliorer la maitrise de la chaine et le suivi. Et de l'autre conserver des conditions de travail favorables à de la qualité de service. Car chaque rang de sous-traitance prend une marge. Si bien que plus on multiplie les marges intermédiaires, moins il reste pour payer le technicien en bout de chaîne. De leur côté, ces entreprises dénoncent des appels d'offres toujours moins-disant de la part de opérateurs.
L'Avicca, une association qui rassemble des collectivités locales autour des questions numériques, appelle à rendre illégale toute rémunération de sous-traitance qui ne permettrait pas à celle-ci de réaliser un raccordement à la fibre, à la fois dans les règles de l'art, dans le respect de la réglementation du droit du travail et en conformité avec les règles de sécurité d'intervention.
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