

Le fantasme de l'amour maternel, la profanation de la figure sacrée de la mère comme nécessité de la création : deux faces de la même pièce qui unissent Charles et Marcel dans la vie et, dans leurs œuvres, Baudelaire et Proust. Jean Pavans démêle ce qui, dans leurs œuvres, s'adresse à leurs mamans.
- Jean Pavans Ecrivain et traducteur de Henry James
Jean Pavans est écrivain et traducteur. Il a traduit la quasi-intégralité des textes de Henry James, dont l'intégralité des nouvelles, parues en quatre volumes aux éditions de La Différence entre 1990 et 2009. Il est aussi romancier, essayiste, et biographe : on lui doit Le Musée intérieur de Henry James (2016, Seuil) ou encore le recueil de nouvelles Le Regard du dandy (2009, La Différence). Il a aussi réalisé plusieurs adaptations théâtrales des récits de James, dont les Papiers d'Aspern, monté en 2002 au Théâtre du Rond-Point, et bientôt adapté au cinéma.
Aujourd'hui, ses travaux portent sur Baudelaire et Proust, et leur rapport à la figure maternelle. A l'aide de cette perspective bien spécifique, Jean Pavans nous fait relire plusieurs textes bien connus des deux auteurs. Des imprécations maternelles à l'ouverture des Fleurs du mal dans "Bénédiction" à la relecture du baiser donné à Marcel par Albertine au tout début de La Prisonnière, il semble que les mères ne soient jamais loin dans l'écriture.
A 15h55, Jacques Bonnaffé lit de la poésie.
MUSIQUE GÉNÉRIQUE: Ouverture : Panama de The Avener (Capitol) Fin : Dwaal, de Holy Stays (Something in Construction)
MUSIQUE CHRONIQUE: Self portrait de Chilly Gonzales (Gentle threat).
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