
Au cours de cette dernière émission, nous discutons du rapport de Milan Kundera avec les questions politiques : l'auteur exilé est-il un écrivain engagé ?
Hélène Baty-Delalande, François Taillandier (Ecrivain), Olivier Barbarant (écrivain).
Hélène Baty-Delalande, Maîtresse de conférences en littérature française du XXe siècle à l'université Paris-Diderot et François Taillandier, écrivain, sont les invité.e.s de cette dernière émission de la série consacrée à Milan Kundera.
1984, le procès de Kundera
Milan Kundera aurait souhaité être publié sous un nom d'emprunt comme Eric Arthur Blair alias George Orwell (1903-1950), car ses écrits lui ont coûté sa patrie, la République Tchèque, le pays de Franz Kafka (1883-1924). En 1979, Kundera est déchu de sa nationalité puis est naturalisé français en 1981 où il vit depuis déjà six ans à cette époque.
La censure le pousse à l'exil mais l'auteur continuera d'exister ailleurs, il publie son grand roman, L'insoutenable légèreté de l'être en 1984 sur l'amour plutôt que sur la politique, les événements de 1968 à Prague :
La pensée de Kundera vise à libérer le roman. François Taillandier
15 h 30 : Olivier Barbarant nous présente la chronique littéraire.
15 h 55 : Jacques Bonnaffé referme le recueil de Yvon le Men, par la lecture de son poème sur le fleuve jaune.
MUSIQUE GÉNÉRIQUE : Panama, de The Avener (Capitol) fin : Dwaal, de Holy Stays (Something in Construction).
MUSIQUE CHRONIQUE : Self portrait de Chilly Gonzales (Gentle threat)
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