

Si son héritage intellectuel a longtemps été dédaigné, Saint-Exupéry était bien un homme pensant son engagement, comme il le fait dans « Pilote de guerre » ou à travers son exercice du journalisme. François Gerber et Philippe Baudorre nous présentent un Saint-Exupéry souvent méconnu.
- François Gerber Avocat et écrivain
- Philippe Baudorre Professeur de littérature à l'université Bordeaux-3. Vice-président du centre François Mauriac de Malagar
Notre premier invité, François Gerber, est avocat et écrivain. Il a longuement travaillé sur l’œuvre et la vie de Saint-Exupéry, et notamment sur son engagement dans la guerre. Il a ainsi consacré deux ouvrages à cette thématique. Le premier, Saint-Exupéry, de la rive gauche à la guerre, est paru en 2000 chez Denoël ; le second, Saint-Exupéry, écrivain en guerre a été publié en 2012 aux éditions Jacob Duvernet. Il a également collaboré à l’ouvrage collectif Renaissance de Saint-Exupéry (l’Archipel, 2016).
Je ne sais pas si c'est d'abord le corps qui pensait, en tout cas je suis certain que chez Saint-Exupéry, il y a un rapport entre cet état du corps et la nécessité de l'engagement. A la fois bien entendu un engagement intellectuel, un engagement moral, un engagement militaire mais tout au long de sa carrière, avant même la période de la guerre, c'est un engagement physique. L'avion tel qu'il est pratiqué dans les années 20 [....] c'est un engagement du corps entier. François Gerber
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Notre deuxième invité, Philippe Baudorre, est professeur de lettres modernes à l’université Montaigne de Bordeaux. Il a contribué à l’ouvrage Renaissance de Saint-Exupéry (l’Archipel, 2016) avec un article consacré au Saint-Exupéry journaliste.
Comme chez beaucoup d'écrivains qui ont utilisé différents supports, différents vecteurs pour s'exprimer, pour assurer la communication littéraire, qu'ils la fassent à travers des revues, des livres, des journaux, ce sont des différences de supports mais l'écriture et le message restent souvent les mêmes. Philippe Baudorre
A 15h30, la chronique de Michel Crépu, de la Nouvelle Revue Française.
A 15h55, Jacques Bonnaffé lit la poésie.
MUSIQUE GÉNÉRIQUE: Panama, de The Avener (Capitol) fin : Dwaal, de Holy Stays (Something in Construction).
MUSIQUE CHRONIQUE: Self portrait de Chilly Gonzales (Gentle threat).
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