L'inspiration de Tolkien : épisode • 2/4 du podcast Tolkien, l'écrivain monde

Illustration de la première édition du "Hobbit" réalisée par J.R.R Tolkien
Illustration de la première édition du "Hobbit" réalisée par J.R.R Tolkien ©AFP - Daniel LEAL-OLIVAS
Illustration de la première édition du "Hobbit" réalisée par J.R.R Tolkien ©AFP - Daniel LEAL-OLIVAS
Illustration de la première édition du "Hobbit" réalisée par J.R.R Tolkien ©AFP - Daniel LEAL-OLIVAS
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Comment Tolkien s'est-il immergé dans un monde fantastique où l'on parle des langues imaginaires ? Nous nous penchons aujourd'hui sur ce qui a inspiré Tolkien.

Avec

Dans l'étude qu'elle consacre à l'univers de Tolkien, Isabelle Pantin, professeure de littérature française à l'Ecole normale supérieure à Paris analyse aussi le contexte dans lequel l'auteur de fantasy a écrit.

La fantasy poésie

En effet, Tolkien a commencé l'écriture du Hobbit en 1930 mais le livre n'a été publié qu'en 1937.  L'année suivante, il entreprend des recherches mythologiques qui lui serviront de sources pour l'écriture du Seigneur des anneaux, qu'il n'achève que cinq ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale soit en 1950, mais le livre ne paraît qu'en 1954.

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En revanche, bien avant d'écrire des romans, il s'attelle à la composition de poèmes, inspirés par la nature ou bien par l'amour qu'il porte à son épouse, Edith Bratt (1889-1971). Tolkien en publie certains dès 1910 dans des revues, d'autres sont repris dans ses romans et il en poursuit l'écriture bien après la publication de ses romans. La poésie perdure, traverse l'écriture de Tolkien autant qu'elle imprègne le lecteur :

"Il ne s'agit pas d'un voyage dans le temps mais d'une vision — vision capable de transformer le spectateur en poète." Isabelle Pantin, Tolkien et ses légendes, Paris, CNRS Editions, 2013, p.81

À réécouter : Parlez-vous Tolkien?
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15 h 30 : en compagnie du "booktubeur" Bruno de Labriolle du Mock.

15 h 55 : Jacques Bonnaffé poursuit sa lecture des écrits de Laure Cambau avec le poème intitulé : "Le manteau rapiécé".

MUSIQUE GÉNÉRIQUE : Panama, de The Avener (Capitol) fin : Dwaal, de Holy Stays (Something in Construction).

MUSIQUE CHRONIQUE : Self portrait de Chilly Gonzales (Gentle threat)

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