Baudelaire est-il aussi un "peintre de la vie moderne"? Les choix esthétiques et politiques de Baudelaire oscillent entre modernité et antimodernité. C'est aujourd'hui à la définition et au sens de la modernité chez Baudelaire que nous nous intéressons.
- Matthieu Vernet
- Michel Crépu Ecrivain, essayiste, rédacteur en chef de la NRF.
- Jacques Bonnaffé Comédien
Réfractaire à la photographie, défenseur du "peintre de la vie moderne" Constantin Guys, réinventeur du sonnet, démocrate et chrétien dans son attention au peuple (ce qui faisait de lui "le plus peuple des poètes" d'après Proust), le rapport de Baudelaire à la modernité se caractérise par sa complexité. Matthieu Vernet déploie aujourd'hui les différents aspects et enjeux de la modernité chez Baudelaire.
« La modernité, c’est le transitoire, le fugitif, le contingent, la moitié de l’art, dont l’autre moitié est l’éternel et l’immuable » Charles Baudelaire, Le Peintre de la vie moderne.
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"Un éclair... puis la nuit ! - Fugitive beauté
Dont le regard m'a fait soudainement renaître,
Ne te verrai-je plus que dans l'éternité ?"
"A une passante", Les Fleurs du mal.
Dont le regard m'a fait soudainement renaître,
Ne te verrai-je plus que dans l'éternité ?
A 15h30 Michel Crépu nous parle du n°621 de La Nouvelle Revue Française et plus particulièrement de l'article de Stéphane Hoffmann consacré à Georges Duhamel et des extraits de la correspondance entre Frank Lloyd Wright et Lewis Mumford.
Et à 15h55 Jacques Bonnaffé lit Baudelaire.
MUSIQUE GÉNÉRIQUE: Panama, de The Avener (Capitol) fin : Dwaal, de Holy Stays (Something in Construction)
MUSIQUE CHRONIQUE: Self portrait de Chilly Gonzales (Gentle threat).
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