Pour Barthes, Calvino écrivait sur la ligne de crête entre réalisme et irréalisme. Tenté tout d’abord par le néo-réalisme, les fictions d’Italo Calvino s’orientent finalement vers un détournement facétieux du réalisme à travers le format du conte ou de la fable.
- Philippe Daros Professeur à l'Université Sorbonne - Paris III
- Philippe Roger écrivain, directeur d'études à l'EHESS, chercheur au CNRS, directeur de la revue Critique
Marqué par l’expérience de la guerre et de la résistance Calvino s’est présenté dans sa jeunesse comme le chef de file du courant néo-réaliste. Mais celui qu’on qualifie souvent de « conteur fantastique » finit par privilégier le format du conte ou de la fable, permettant de délivrer une morale détachée d’un ancrage historique. Notre invité du jour, Philippe Daros, professeur à l’Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3, nous guide à travers les différentes phases de l’œuvre de Calvino, à laquelle il a consacré l’ouvrage Italo Calvino (Hachette, 1994).
A 15h30, la chronique de Philippe Roger, de la revue Critique.
A 15h55, c’est le moment de la poésie, avec Jacques Bonnaffé.
MUSIQUE GÉNÉRIQUE: Panama, de The Avener (Capitol) fin : Dwaal, de Holy Stays (Something in Construction).
MUSIQUE CHRONIQUE: Self portrait de Chilly Gonzales (Gentle threat).
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