

Avec la parution de « L’adversaire », l’écriture d’Emmanuel Carrère a connu un tournant : il a abandonné le roman au profit de récits hybrides, à la lisière entre biographie et fiction. A travers cette pratique de l’autofiction, l’auteur travaille le réel pour en dégager la dimension romanesque.
- Tiphaine Samoyault essayiste, traductrice et critique littéraire, directrice d’études à l’EHESS
- Laurent Demanze Professeur de littérature à l'Université de Grenoble
Laurent Demanze est maître de conférence en littérature française des XXè et XXiè siècles à l’ENS Lyon et directeur de la série « Ecritures contemporaines » chez Lettres Modernes Minard. Il s’est principalement intéressé à la pratique de l’autofiction chez Carrère. Il explore cette problématique dans le numéro de la revue Roman 20-50 consacrée à l’auteur, qu’il a dirigé en 2014.
A 15h30, la chronique de Tiphaine Samoyault de la revue en ligne En attendant Nadeau.
A 15h55, Jacques Bonnaffé lit la poésie.
MUSIQUE GÉNÉRIQUE: Panama, de The Avener (Capitol) fin : Dwaal, de Holy Stays (Something in Construction).
MUSIQUE CHRONIQUE: Self portrait de Chilly Gonzales (Gentle threat).
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