Épisode 1/4 : Une problématique oedipienne

Marc Laurent est psychanalyste. Il a co-dirigé la publication des actes d'un colloque consacré à Amos Oz à Reims en novembre 2018 : Amos Oz, écrivain d'une langue et d'une terre : Israël. 

Avec lui, nous entrons dans la vie d'Amos Oz : issu d'une famille marquée par l'exil, "Amos" signifie "chargé", porteur de promesses. Il grandit dans l'amour des livres et des mots, conduit par des figures familiales fortes. 

Il y avait des livres partout : papa lisait seize ou dix-sept langues et en parlait onze (avec l'accent russe). Maman en parlait quatre ou cinq et en lisait sept ou huit. Ils discutaient en russe et en polonais quand ils ne voulaient pas que je comprenne (ce qui était pratiquement toujours le cas).

Amos Oz, Une histoire d'amour et de ténèbres, p. 10-11, traduction de Sylvie Cohen. 

Du traumatisme lié à la perte de la mère jusqu'aux succès littéraires, en passant par la formation au kibboutz, l'oeuvre d'Amos Oz est aussi gardienne de la mémoire d'une vie. 

A 15h30 : la chronique de Valérie Toranian, directrice de la Revue des Deux Mondes. 

A 15h55 : Jacques Bonnaffé nous lit cette semaine des textes de Flora Bonfanti (née en 1987 à Rio de Janeiro). Son ouvrage Lieux exemplaires, entre fragments philosophiques et rêverie poétique, est publié aux Editions Unes. 

MUSIQUE GÉNÉRIQUE : Panama, de The Avener (Capitol) fin : Dwaal, de Holy Stays (Something in Construction)

MUSIQUE CHRONIQUE : Self portrait de Chilly Gonzales (Gentle threat)