Milan Kundera, une théorie du roman : épisode 2/4 du podcast Milan Kundera

Affiche du film "L'insoutenable légèreté de l'être" réalisé par Philip Kaufman en 1988
Affiche du film "L'insoutenable légèreté de l'être" réalisé par Philip Kaufman en 1988
Affiche du film "L'insoutenable légèreté de l'être" réalisé par Philip Kaufman en 1988
Affiche du film "L'insoutenable légèreté de l'être" réalisé par Philip Kaufman en 1988
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Absent des médias depuis 1985, Milan Kundera laisse ses romans parler d'eux-mêmes. L'analyse profonde de ses œuvres permet de mettre en lumière le rôle de l'écrivain tchèque dans la littérature contemporaine européenne et dans le cinéma.

Avec

Les personnages de Kundera sont exaspérés, ils ont une fureur en eux, celle de l'auteur peut-être, qu'il parvient à exprimer par l'écriture. Mais elle parle aussi au lecteur, du lecteur : que nous dit-elle de nous-mêmes ?

Pour répondre à cette question, Matthieu Garrigou-Lagrange s'entretient avec Martine Boyer-Weinmann, professeure de littérature française contemporaine à l'université Lumière - Lyon 2, qui s'est penchée sur des questions spécifiques dans les œuvres de l'écrivain tchèque, comme celle de la vieillesse ainsi que sur l'expression de la colère notamment.

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Kundera, un écrivain en colère

Dans un article intitulé "Colère, humeur, vitupération chez Kundera" (in  Désaccords parfaits. La réception paradoxale de l'oeuvre de Milan Kundera, UGA éditions, 2009), Martine Boyer-Weinmann dresse le constat suivant : "Pas un roman, pas une nouvelle de Kundera où un grand personnage ne sombre (souvent plusieurs fois) dans la fureur la plus frénétique, la rage la plus aveuglante, la perte de lucidité la plus meurtrière ou autodestructrice."

Répliques
51 min

Et les rubriques de l'émission

  • La chronique littéraire de Marianne Payot du magazine L'Express
  • Jacques Bonnaffé lit un poème du recueil du poète trécorrois Yvon le Men, Un cri fendu en mille (éditions Bruno Doucey, 2018)

Musique du générique : Panama , de The Avener (Capitol). Générique de fin : Dwaal , de Holy Stays (Something in Construction). Musique de la chronique : Self portrait de Chilly Gonzales (Gentle threat)