A l'université Beatles : épisode 3/3 du podcast A la conquête des Beatles

Les Beatles en conférence de presse en 1964 à New York City, New York. (G-D) John Lennon, Ringo Starr, Paul McCartney, George Harrison. (Photo by Michael Ochs Archives/Getty Images)
Les Beatles en conférence de presse en 1964 à New York City, New York. (G-D) John Lennon, Ringo Starr, Paul McCartney, George Harrison. (Photo by Michael Ochs Archives/Getty Images) ©Getty - Michael Ochs Archives
Les Beatles en conférence de presse en 1964 à New York City, New York. (G-D) John Lennon, Ringo Starr, Paul McCartney, George Harrison. (Photo by Michael Ochs Archives/Getty Images) ©Getty - Michael Ochs Archives
Les Beatles en conférence de presse en 1964 à New York City, New York. (G-D) John Lennon, Ringo Starr, Paul McCartney, George Harrison. (Photo by Michael Ochs Archives/Getty Images) ©Getty - Michael Ochs Archives
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Les Beatles ne sont plus seulement objet d’admiration pour leurs fans, mais sont devenus un véritable objet d’études universitaires. Du « son Beatles » au rapport à la musique savante, tour d’horizon de la recherche scientifique sur ce groupe qui a conquis la culture académique.

Avec
  • Philippe Roger écrivain, directeur d'études à l'EHESS, chercheur au CNRS, directeur de la revue Critique
  • Olivier Julien maître de conférences HDR à l’UFR Musique & musicologie de la Faculté des Lettres de Sorbonne Université

Avec Olivier Julien, maître de conférences à l'UFR de musique et musicologie à l'université Paris-Sorbonne, qui a dirigé la revue Volume ! « Spécial Beatles Studies » (mars 2016).

Les nombreuses adaptations instrumentales et même symphoniques participent à la légitimation des Beatles et, à travers eux, de la musique populaire en tant qu’objet d’étude digne des universitaires. - Olivier Julien 

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Avec les Beatles, l’opposition entre musique pop et musique classique s’estompe : ils ont bénéficié du soutien de la haute culture, en particulier de personnalités de la musique savante, comme par exemple Leonard Bernstein.

Songez seulement à l’originalité d’un air des Beatles comme celui-ci, qui n’utilise que les ressources les plus élémentaires de la pop music : « I was alone, I took a ride, I didn’t know what I would find there... » Cela pourrait presque être du Schumann ; c’est si expansif, si romantique ! - Leonard Bernstein

Enfin, les Beatles constituent un bouleversement aussi par leur approche du son : c’est les premiers musiciens à passer aux manettes en régie, où ils s’emploient à tout un tas d’expérimentations en quête d’un son inédit. 

Continent musiques d'été
58 min

Et en fin d'émission, retrouvez la chronique de Philippe Roger, directeur de la revue Critique.

MUSIQUE GÉNÉRIQUE (début) : Panama, de The Avener (Capitol)

MUSIQUE GÉNÉRIQUE (fin) : Nuit noire, de Chloé (Lumière noire)fa

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