Nous refermons le livre de Cohen par une analyse de ses récits autobiographiques : "Le Livre de ma mère" (1954), "ô vous frères humains" (1972), et les "Carnets" (1978).
- Anne-Marie Jaton Professeure de littérature française à la Faculté de Lettres de l'université de Pise, Toscane, Italie.
- Eric Marty écrivain et universitaire
La compagnie des oeuvres vous propose cette semaine d'accorder une nouvelle écoute à sa série sur Albert Cohen.
Anne-Marie Jaton, professeure de littérature française à l'université de Pise en Italie est l'invitée de cette dernière émission. Avec elle, nous entrons dans l'imaginaire de Cohen, dans son inconscient par la voie royale : le rêve.
L'enfant seul
Tous mes livres ont été des rêves. Albert Cohen
En effet, l'auteur a construit son écriture à partir de son univers onirique, à l'exception de ses récits autobiographiques. Dans le premier d'entre eux, Le livre de ma mère paru en 1954, sa mère décédée en 1943, est omniprésente dans ses souvenirs, vivante, toujours aimante, toute-puissante, elle chérit son unique enfant.
Cohen ressasse comme il le dit lui-même, il se remémore sans cesse ce qui a existé et rêve de ce qui n'a jamais été, d'une vie qu'il aurait peut-être aimé vivre.
15 h 30 : Eric Marty présente la chronique littéraire.
15 h 55 : Jacques Bonnaffé clôt la semaine consacrée à la poésie de Paol Keineg.
MUSIQUE GÉNÉRIQUE : Panama, de The Avener (Capitol) fin : Dwaal, de Holy Stays (Something in Construction).
MUSIQUE CHRONIQUE : Self portrait de Chilly Gonzales (Gentle threat).
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