La Compagnie des Œuvres vous emmène visiter l’exposition « Bacon en toutes lettres » qui se tient du 11 septembre 2019 au 20 janvier 2020, au Centre Pompidou à Paris.
- Didier Ottinger spécialiste de la peinture moderne et contemporaine, directeur adjoint du Centre Pompidou à Paris
- Yannick Haenel Ecrivain
Pour nous guider dans cette visite de l’exposition « Bacon en toutes lettres » au Centre Pompidou, nous sommes en compagnie de Didier Ottinger, commissaire de l’exposition et de Yannick Haenel, écrivain, auteur notamment de la préface au livre de Francis Bacon Conversations paru chez L'Atelier contemporain et de Cercle, publié en 2007 aux éditions Gallimard (collection L’Infini).
Tout au long des six salles comportant soixante tableaux, dont douze triptyques, l’exposition explore les relations entre Francis Bacon et les écrivains. Pourtant, l’artiste a longtemps réfuté tout lien entre sa peinture et la littérature. Ce n’est qu’à partir des années 1970 que ce grand lecteur – comptant plus de 1300 ouvrages dans sa bibliothèque – affirme véritablement ses inspirations littéraires allant de Michel Leiris à Eschyle en passant par Georges Bataille, Nietzsche, Joseph Conrad et T. S. Eliot…
En plus de voir les tableaux de Bacon, on peut entendre dans les différentes salles des textes issus de la bibliothèque de l'artiste, lus par Mathieu Amalric, Jean-Marc Bar, Carlo Brandt, Valérie Dréville, Hippolyte Girardot, Dominique Raymond et André Wilms.
Bacon a fécondé la littérature et la pensée française des années 1970. Il est phénoménal de constater que, de philosophes comme Gilles Deleuze, à des écrivains comme Hervé Guibert, en passant par des psychanalystes comme Didier Anzieu, se crée autour de Bacon une constellation d’écrivains (sans compter Sollers, Kundera, Claude Simon…), et une véritable fascination du monde des lettres françaises pour son œuvre. – Didier Ottinger
Dans chacun des tableaux, on est dans un face à face avec ce qu’il en est de l’être. Tous les autoportraits qui jalonnent cette exposition et l’œuvre entière de Bacon relèvent de ce qu’il en serait d’imaginer regarder la mort en face. – Yannick Haenel face à trois tableaux de Bacon : un portrait de Michel Leiris, un portrait de Jacques Dupin, et un autoportrait.
Pour aller plus loin et visiter l'exposition « Bacon en toutes lettres », rendez-vous sur le site du Centre Pompidou.
MUSIQUE GÉNÉRIQUE (début) : Panama, de The Avener (Capitol)
MUSIQUE GÉNÉRIQUE (fin) : Nuit noire, de Chloé (Lumière noire)
L'équipe
- Production
- Collaboration
- Collaboration
- Réalisation
- Collaboration