Autour du roman "Belle du Seigneur" (1968), de l'amour passionnel, de l'échec amoureux, la discussion se poursuit sur un texte classique paru en pleine vague du Nouveau Roman, faisant de son auteur, Albert Cohen, un écrivain à contre-courant, du moins à la parution du chef-d'oeuvre.
- Alain Schaffner
- Alexis Brocas Journaliste, romancier, critique et rédacteur en chef du magazine, "Lire"
La compagnie des oeuvres vous propose cette semaine d'accorder une nouvelle écoute à sa série sur Albert Cohen. Dans cet épisode, Alain Schaffner, professeur de littérature à l'université de la Sorbonne Nouvelle évoque ces rôles féminins qui déchaînent les passions car l'amour est une thématique centrale dans l'oeuvre de Cohen.
L'amour dure 1000 pages
Les autres mettent des semaines et des mois pour arriver à aimer, et à aimer peu, et il leur faut des entretiens et des goûts communs et des cristallisations. Moi, ce fut le temps d’un battement de paupières. Dites moi fou, mais croyez-moi. Albert Cohen, Belle du seigneur, 1968.
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Le coup de foudre s'est produit, l'Amour a foudroyé Solal, le personnage du grand roman d'Albert Cohen. Mais voilà, l'amour pour l'Autre ne dure pas plus de quelques mois dans ce roman de plus de mille pages. La passion amoureuse est avant tout un rapport à soi, à son propre narcissisme.
À 15 h 30 : en compagnie des revues avec Alexis Brocas du Nouveau Magazine Littéraire.
À 15 h 55 : Jacques Bonnaffé lit la prose de Paol Keineg.
MUSIQUE GÉNÉRIQUE : Panama, de The Avener (Capitol) fin : Dwaal, de Holy Stays (Something in Construction).
MUSIQUE CHRONIQUE : Self portrait de Chilly Gonzales (Gentle threat).
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