Joyce Mansour, Unica Zürn, ni muses ni soumises

Au programme aujourd’hui Joyce Mansour et Unica Zürn, deux destins absolument contemporains. Deux étrangères dans le Paris d’après guerre. L’une, Joyce Mansour née en 1928 venue d’Egypte, jeune fille  de très bonne famille, juive séfarade de langue anglaise, très vite poétesse qui viendra rejoindre assidument le surréalisme de la fin des années cinquante à Paris. L’autre, Unica Zürn, née à Berlin en 1916 qui viendra rejoindre le surréaliste Hans Bellmer en 1953 à Paris. L’une disparue à 58 ans l’autre suicidée à 54 ans.  Poèmes, pièces de théâtre, prose, contes, jeux, textes adresses aux amis peintres et poètes pour Mansour, dessins automatiques, poèmes anagrammes, récits et treize années à batailler avec le réel et « une schizophrénie » pour Zürn. L'une portait du jasmin, l'autre en fit la figure idéale de l'amour, toutes deux nouèrent avec Michaux des liens particuliers. Pour en parler Céline Wagner qui signe aux Editions La Boite à bulle "La Trahison du réel, Unica Zürn, portrait d'une schizophrénie" et Cyrille Zola Place éditeur de Spirales vagabondes eu autres parallèles en labyrinthe, recueil de textes de Joyce Mansour rassemblés et présentés par Laure Messir.

Nos invités : 

 Cyrille Zola-Place, éditeur de Spirales vagabondes de Joyce Mansour et de Joyce Mansour, une étrange demoiselle de Marie-Laure Missir aux Nouvelles éditions Jean-Michel Place ; et Céline Wagner, auteure du roman graphique La trahison du réel : Unica Zürn, portrait d'une schizophrénie (La boîte à bulles, 2019)