Allons-nous devoir nous former de plus en plus ?

Selon France Stratégie, 350.000 postes d'aides à domicile, aides-soignants et infirmiers pourraient être créés d'ici 2022. En photo, une aide-soignante dans une maison de retraite à Cesny-Bois-Halbout en 2003
Selon France Stratégie, 350.000 postes d'aides à domicile, aides-soignants et infirmiers pourraient être créés d'ici 2022. En photo, une aide-soignante dans une maison de retraite à Cesny-Bois-Halbout en 2003 ©AFP - AFP Photo Mychele Daniau
Selon France Stratégie, 350.000 postes d'aides à domicile, aides-soignants et infirmiers pourraient être créés d'ici 2022. En photo, une aide-soignante dans une maison de retraite à Cesny-Bois-Halbout en 2003 ©AFP - AFP Photo Mychele Daniau
Selon France Stratégie, 350.000 postes d'aides à domicile, aides-soignants et infirmiers pourraient être créés d'ici 2022. En photo, une aide-soignante dans une maison de retraite à Cesny-Bois-Halbout en 2003 ©AFP - AFP Photo Mychele Daniau
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À l’heure de l’explosion du numérique, comment nous préparer à l’apparition de nouveaux métiers, et nous adapter à la disparition de certains autres ? Entretien avec Oliver Faron, administrateur général du Conservatoire national des arts et métiers (CNAM).

Avec
  • Olivier Faron

Régulièrement, les journaux nous l’annoncent : l’intelligence artificielle « bat » l’intelligence humaine dans certains secteurs ou dans certaines activités, comme les jeux d’échec ou de go. En d’autres termes, il arrive que le silicium écrase le neurone, et cela se produit de plus en plus souvent. Nous sommes donc des êtres imparfaits, du moins en certains domaines, et nous ne pouvons plus prétendre que nous ne le savons pas. Dès lors, nous pourrions être tentés d’abandonner notre idéal d’autonomie pour nous confier à la perfection de machines qui pourraient nous relayer, qui pourraient être intelligentes et savantes à notre place, qui pourraient même choisir et décider à notre place. Mais nous n’en sommes pas là, et il s’en faut de beaucoup. Nous devons donc continuer à apprendre et à nous former, tout au long de la vie. 

Mais comment nous organiser ? À l’heure de l’explosion du numérique, comment nous préparer à l’apparition de nouveaux métiers, et nous adapter à la disparition de certains autres ? Est-il possible de concevoir des formations pour tous, à tous les âges de la vie ?

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Invité : Oliver Faron, administrateur général du Conservatoire national des arts et métiers. Il est l'auteur d'une note pour la Fondapol « Former, de plus en plus, de mieux en mieux : l’enjeu de la formation professionnelle ».

Programmation musicale

  • Rachid Taha, Douce France 
  • Rodolphe Burger, Billy Jean