« C’est un coup du sort étrange, avait noté Wittgenstein : tous les hommes dont on a ouvert le crâne avaient un cerveau. » Ludwig Wittgenstein
- Stanislas Dehaene Professeur au Collège de France
« C’est un coup du sort étrange, avait noté Wittgenstein : tous les hommes dont on a ouvert le crâne avaient un cerveau. ». Ce constat (souvent cité car difficile à contester) nous oblige à nous demander quel rôle joue le cerveau dans notre rapport au monde, mais aussi dans la construction de nos connaissances sur ce qui nous entoure. Quels sont les outils, les instruments, les méthodes qui nous permettent d’apprendre, tout au long de notre vie, ce que nous finissons par savoir ?
La connaissance, dès lors que nous constatons que nous sommes capables de l’acquérir et de l’accroître, devient manifestement une énigme, du moins si l’on accepte d’interroger ce qu’elle représente. Comment parvenons-nous à saisir et à organiser en nous-mêmes des informations qui proviennent de l’extérieur de nous-mêmes ? De quoi sont constituées au juste ce que nous appelons nos « facultés cognitives » ? Ces questions invitent à interroger les neurosciences pour leur demander si elles parviennent à comprendre, au moins un peu, en quoi consiste le fait d’apprendre : de quel type d’opération s’agit-il ? Et aussi à leur demander si ce qu’elles apprennent pourrait nous permettre de mieux apprendre, sur les bancs de l’école ou ailleurs.
Stanislas Dehaene, Professeur au Collège de France, titulaire de la chaire de psychologie cognitive expérimentale, membre de l’académie des Sciences, président du Conseil Scientifique de l’Education nationale. Vient de publier : Apprendre ! Les talents du cerveau, le défi des machines.
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