

Que se passerait-il si pour comprendre les individus, on partait non des sciences sociales, mais de l’étude de l’homme en tant que lui-même, plus précisément de l’étude de son cerveau ?
- Lionel Naccache Neurologue
En général, lorsque l’on veut comprendre la dimension sociale des individus qui composent une société, on part de l’étude de la société elle-même. On décortique ses caractéristiques culturelles, historiques, politiques, religieuses et, à partir d’elles, on tente de comprendre comment celles-ci agissent sur les individus, sur leurs décisions, leurs comportements, leurs opinions ou leurs croyances. Cette démarche qui ne manque pas d’arguments procède de l’idée que c’est la connaissance de la totalité qui permet d’accéder à celle de ses parties.Mais que se passerait-il si on faisait les choses à l’envers ? Si on raisonnait dans l’autre sens ? Si, pour comprendre les individus, on partait non des sciences socia-les, mais de l’étude de l’homme en tant que lui-même, plus précisément de l’étude de son cerveau ?Une bonne description des interactions entre nos neurones permettrait-elle de mieux comprendre les relations qu’ont les individus en société ?
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