- Kirone Mallick chercheur à l’Institut de physique théorique de Saclay
La physique ne s'intéresse pas qu'aux sujets abstraits et lointains, comme le big bang, mais aussi aux phénomènes du quotidien. Qui parfois résistent aux chercheurs. Dans cette émission, nous avons souvent parlé de sujets très abstraits ou très lointains, par exemple du vide quantique, du big bang, de l’inflation cosmique, des univers parallèles, du boson de Higgs, du modèle standard de la physique des particules et de ses longues équations.
Or, la physique, ce n’est pas que cela. Elle s’intéresse aussi à ce qui nous est proche ou familier, c’est-à-dire aux phénomènes qui se déroulent tous les jours sous nos yeux : par exemple à l’eau liquide qui devient glace quand la température baisse en deçà d’un certain seuil, ou à un fil électrique qui s’échauffe au passage d’un courant. Certains de ces phénomènes sont compris, d’autres, pourtant simples en apparence, ne le sont pas. Cette résistance du réel émerveille les physiciens, et parfois les épuise. Des questions se posent à eux, des énigmes apparaissent : pourquoi le cuivre est-il un bon conducteur et pas l’eau pure ? Comment l’écoulement d’un fluide devient-il turbulent lorsque sa vitesse augmente ? Ce type de questions oblige les chercheurs à relier les comportements collectifs de la matière à la nature des interactions entre les atomes et les molécules qui la composent. Cette ambition est un défi considérable à cause du nombre gigantesque d’atomes qu’on trouve dans le moindre grain de matière : de fait, il est impossible d’appréhender tous ces atomes en interaction, même avec les ordinateurs les plus puissants. Mais alors, comment faire ?
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