La conscience ou l’art de se faire un film

The giant, 1923.
The giant, 1923. - N. C. Wyeth
The giant, 1923. - N. C. Wyeth
The giant, 1923. - N. C. Wyeth
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« Il existe en nous une sorte de cinéma intérieur qui s’apparente au cinéma tout court par de très surprenantes similitudes, mais qui s’en distingue également par d’incroyables prouesses. »

Avec
  • Lionel Naccache Neurologue à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, chercheur en neurosciences à l'Institut du Cerveau et professeur à Sorbonne Université

Quel rôle le cerveau joue-t-il dans le rapport que nous avons avec le réel ? Dans la fabrication de ce que nous appelons une « conscience », qu’il s’agisse d’une conscience de soi ou d’une conscience du monde ? Et par quels processus les images de ce qui nous entoure se construisent-elles ? 

Ces trois questions intéressent au plus haut point les chercheurs en neurosciences. Certains d’entre eux considèrent qu’en toutes circonstances nous nous faisons un film, au sens où il existerait en nous une sorte de cinéma intérieur qui s’apparente au cinéma tout court par de très surprenantes similitudes. 

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L’un de ces chercheurs fascinés par tout ce que le septième art peut nous apprendre analogiquement sur nous-même est devant moi : il s’appelle Lionel Naccache.

Neurologue à la Salpêtrière, chercheur en neurosciences à l’ICM, professeur de médecine à Sorbonne Université, membre du Comité consultatif nationnal d’éthique (CCNE), il publie  Le Cinéma intérieur, Projection privée au cœur de la conscience (Odile Jacob, 2020)

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