La jalousie est-elle géométrisable ?

Répétition du Don Giovanni de Mozart, août 2000. Ferrucio Furlanetto  (Don Giovanni) et Sophie Koch (Zerlina)
Répétition du Don Giovanni de Mozart, août 2000. Ferrucio Furlanetto  (Don Giovanni) et Sophie Koch (Zerlina) ©AFP - PSF / RITTERSHAUS / APA
Répétition du Don Giovanni de Mozart, août 2000. Ferrucio Furlanetto (Don Giovanni) et Sophie Koch (Zerlina) ©AFP - PSF / RITTERSHAUS / APA
Répétition du Don Giovanni de Mozart, août 2000. Ferrucio Furlanetto (Don Giovanni) et Sophie Koch (Zerlina) ©AFP - PSF / RITTERSHAUS / APA
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Nourri de littérature, de philosophie et d'expériences personnelles, Jean-Pierre Dupuy propose une théorie générale de la jalousie en s'appuyant sur la théorie du désir mimétique défini par René Girard.

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« La jalousie est un sentiment de crémière », lit-on chez Montherlant. Erreur de jugement, sans doute, de la part de l’auteur de Pitié pour les femmes : la jalousie n’est manifestement attachée à aucune condition particulière, de sorte que nul d’entre nous ne peut se vanter de n’avoir jamais éprouvé ce sentiment commun, universel même, souvent objet de moquerie. Mais qu’est-ce, au juste, que la jalousie ? Diffère-t-elle de l’envie, et si oui, par quoi ? Si nous devions la représenter par une forme géométrique, laquelle choisirions-nous ? Le triangle ? Le carré ou le cercle ?

avec Jean-Pierre Dupuy , philosophe, professeur émérite à l'Ecole Polytechnique, professeur à l'université Stanford (Californie). Auteur de La Jalousie. Une géométrie du désir (Seuil).

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