Poésie et science se parlent-elles ?

Alexis Léger, dit Saint-John Perse, fut en 1960 le lauréat du prix Nobel de littérature. L’allocution qu’il prononça lors de la cérémonie de remise du prix, le 10 décembre 1960, fut entièrement consacrée aux rapports entre science et poésie : « De la pensée discursive ou de l’ellipse poétique, se demandait l’écrivain, qui va plus loin, et de plus loin ? Et de cette nuit originelle où tâtonnent deux aveugles nés, l’un équipé de l’outillage scientifique, l’autre assisté des seules fulgurations de l’intuition, qui donc plus tôt remonte, et plus chargé de brève phosphorescence ? La réponse n’importe. Le mystère est commun ». 

Comment comprendre ces phrases ? Sont-elles pertinentes ? Léon Bonnaffé, notre invité, les illustrera par des exemples choisis.

Invité : Léon Bonnaffé, comédien, auteur, 

Le samedi 26 juin à 16 heures, retrouvez Léon Bonnaffé dans Les échos d'Hugo, une visite déambulée en rimes et sans raison, sous casque audio, qui débutera dans la crypte, près du tombeau de Victor Hugo pour finir dans le panorama, avec vue sur Notre-Dame.

« Le livre que voici qui ressemble à une rivière dont la surface est la science et le fond la poésie ; ou plus exactement : une rivière dont le lit serait la poésie et les flots la science » Adonis