Qui n'a jamais éprouvé l'impression d'être une coquille vide, de rechercher quelque chose qui n'est pas là, de n'avoir aucun but, aucune substance? Aujourd'hui des psychothérapeutes s'appuient sur le bouddhisme pour permettre au patient de construire une perception de lui-même plus fonctionnelle.
- Déborah Ducasse Psychiatre
Spleen, acédie, désœuvrement, attente sans objet, sensation d’insignifiance, absence d’affects, paralysie du sentir… Quelle que soit la forme qu’il prend, le sentiment de vide est souvent décrit comme une plaie qui recouvre tout d’une grisaille désagréable. Puis qui, tel un fluide, pénètre dans tous les espaces de l’âme, qui se trouvent désertés à la fois par le plaisir et le déplaisir. Un tel sentiment de vide est une expérience humaine commune : chacun d’entre nous l’éprouve de temps à autre. Mais il est particulièrement intense chez certaines personnes souffrant de troubles psychiques. Comment, alors, se caractérise-t-il ? et que traduit-il ?
Avec Déborah Ducasse, psychiatre, responsable du centre de thérapies des troubles de l’humeur et émotionnels, notamment borderline, au CHU de Montpellier.
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