Que nous montrent les monstres ?

Crime de Whitechapel à Londres en 1888, affaire Jack l'Eventreur ( Jack the ripper) : découverte d'une victime par deux policiers a Whitechapel, illustration de Clair Guyot dans le "Le Petit Parisien" de 1891
Crime de Whitechapel à Londres en 1888, affaire Jack l'Eventreur ( Jack the ripper) : découverte d'une victime par deux policiers a Whitechapel, illustration de Clair Guyot dans le "Le Petit Parisien" de 1891 ©AFP - ©Bianchetti/Leemage
Crime de Whitechapel à Londres en 1888, affaire Jack l'Eventreur ( Jack the ripper) : découverte d'une victime par deux policiers a Whitechapel, illustration de Clair Guyot dans le "Le Petit Parisien" de 1891 ©AFP - ©Bianchetti/Leemage
Crime de Whitechapel à Londres en 1888, affaire Jack l'Eventreur ( Jack the ripper) : découverte d'une victime par deux policiers a Whitechapel, illustration de Clair Guyot dans le "Le Petit Parisien" de 1891 ©AFP - ©Bianchetti/Leemage
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Entretien avec Laurent Lemire, journaliste scientifique, auteur de "Monstres et monstruosités" (Perrin, 2017)

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C’est un monstre ! Qui n’a jamais entendu cette phrase ? Au cours d’un procès d’assises ou lors d’un fait divers ou même au tribunal de l’Histoire. Souvent, c’est une manière d’évacuer le sujet, de le classer dans l’inclassable. Il y a là comme une commodité pour ne pas voir ce que le monstre nous montre. Car le monstre, c’est justement celui qui montre. Du moins l’association nous vient-elle immédiatement à l’esprit. Mais étymologiquement, le monstre est moins celui qui montre – du verbe latin monere – que celui qui avertit, qui met en garde. De quoi ? Contre quoi ? C’est là tout le problème.

Inivté: Laurent Lemire, journaliste scientifique, auteur de "Monstres et monstruosités" (Perrin, 2017).

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