Spectacle : "Le Jeu des Ombres" de Jean Bellorini et "Palermo Palermo" de Pina Bausch

"Le Jeu des Ombres" de Jean Bellorini (© Macha Makeieff) et "Palermo Palermo" de Pina Bausch (capture d'écran - © Pina Bausch Foundation)
"Le Jeu des Ombres" de Jean Bellorini (© Macha Makeieff) et "Palermo Palermo" de Pina Bausch (capture d'écran - © Pina Bausch Foundation)
"Le Jeu des Ombres" de Jean Bellorini (© Macha Makeieff) et "Palermo Palermo" de Pina Bausch (capture d'écran - © Pina Bausch Foundation)
"Le Jeu des Ombres" de Jean Bellorini (© Macha Makeieff) et "Palermo Palermo" de Pina Bausch (capture d'écran - © Pina Bausch Foundation)
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Le mythe d'Orphée redéployé et le portrait dansé d'une cité sicilienne par Pina Bausch, le spectacle s'invite à la maison.

Avec

La Critique : commentaire expert et subjectif de l’actualité culturelle. Chaque semaine, des critiques invités par Lucile Commeaux se rencontrent autour de deux disciplines dans l’amour de l’art et de la dispute.

Au sommaire de La Critique cette semaine, Le Jeu des Ombres de Valère Novarina mis en scène par Jean Bellorini et disponible en ligne sur le site france.tv, et Palermo Palermo de Pina Bausch, à voir sur le site de la Fondation Pina Bausch

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Nos critiques du jour : Marie Sorbier, rédactrice en chef de I/O Gazette et productrice d' Affaire en cours sur France Culture, et Philippe Chevilley, chef du service culture aux Echos

"Le Jeu des Ombres" de Valère Novarina mis en scène par Jean Bellorini

Présentation : Les cendres qui recouvrent le plateau sur lequel gisent des instruments de musique rappellent qu'Orphée est à cheval entre deux mondes. Autour d'Orphée et d'Eurydice, une troupe de quatre musiciens, deux chanteurs et neuf conteurs sont prêts à dresser leurs tréteaux et chanter l'amour et la vie. La pièce qui mêle la musique baroque de Claudio Monteverdi et la voracité langagière de Valère Novarina, a été initialement prévue pour être le spectacle d'ouverture du Festival d'Avignon en 2020.

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Extraits

Ce spectacle, c’est un monde en soi. J’ai été particulièrement happée par la langue de Novarina. J’ai vraiment senti, comme rarement, ce que l’on appelle la "chair de la langue", je l’ai perçue physiquement. Du point de vue du texte, l’aventure théâtrale est très réussie. […] Je ne comprends pas, alors que la langue contient déjà beaucoup de fantaisie,  pourquoi Bellorini s’acharne à rester dans son esthétique foraine, circacienne mais à l’ancienne, un peu kitsch, dans laquelle je m’ennuie un peu. Marie Sorbier

La captation est remarquable, ce spectacle peut vraiment être apprécié sur un écran. […] Dans l’écrin qu’est la scénographie de plus en plus épurée de Bellorini, qui connait quelques faiblesses quand même, on trouve un ensemble assez prodigieux de musique, de langue, de mythe, de réflexion et d’émotion. Philippe Chevilley

"Palermo Palermo" de Pina Bausch

Présentation : En 1989, la chorégraphe Pina Bausch, figure emblématique de la " danse-théâtre", créé Palermo Palermo, le résultat d’une résidence de trois semaines au Teatro Blondio de Palerme à l’invitation du maire de la ville. Reconnue comme l’une des plus grandes pièces du répertoire de la compagnie Tanzteather Wuppertal fondée par la chorégraphe, véritable révérence à la cité sicilienne, Palermo Palermo initie la série de portraits dansés de villes visitées par Pina Bausch.

Une version restaurée de sa captation est disponible sur le site de la Fondation Pina Bausch, et quelques images sont à découvrir ci-dessous (italien/allemand - sous-titré italien) : 

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Extraits :

Dans un décor âpre et dur au premier abord, on est immédiatement frappés par la beauté du théâtre dansé que l’on découvre. […] Le vocabulaire propre à Pina Bausch se mêle à des saynètes inspirées dans un spectacle total, avec un vocabulaire de danse incroyable, du théâtre et des choix musicaux qui se lient parfaitement. Philippe Chevilley

Quel plaisir de regarder ce spectacle. J’ai fait complètement abstraction de la mauvaise définition de la vidéo dès la première image, sidérante, celle d’un mur de parpaings qui s’écroule et sur lequel on vient danser en talons hauts. Une image très simple et extrêmement forte. […] On comprend en quoi ce spectacle est un évènement, et une référence. [...] Je crois qu’il correspond - et je pèse mes mots - à la définition du chef d’oeuvre. Marie Sorbier

Egalement au sommaire de La Critique : 

Gros plan, avec Philippe Chevilley, sur deux initiatives de la Comédie Française accessibles en ligne : une lecture, tous les soirs, en direct et à heure fixe, d'À la recherche du temps perdu de Proust par les comédiens du Français et le "Théâtre à la table", une proposition entre lecture et mise en scène

Plus de renseignements sur le site de la Comédie française

Ecoutez la première partie de La Critique du 5 février 2021