Arts Plastiques : "Arpenter l'intervalle" au Palais de Tokyo

Affiche Palais de Tokyo "Arpenter l'intervalle"
Affiche Palais de Tokyo "Arpenter l'intervalle"
Affiche Palais de Tokyo "Arpenter l'intervalle"
Affiche Palais de Tokyo "Arpenter l'intervalle"
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De nouvelles expositions s'ouvrent jusqu'au 16 mai. Anaël Pigeat et Frédéric Bonnet nous parlent plus spécifiquement de "L’aventure des détails" de Jean-Michel Alberola et de "El Brujo" de Louidgi Beltrame.

Avec
  • Frédéric Bonnet Journaliste au Journal des Arts
  • Anaël Pigeat Editor-at-large du mensuel The Art Newspaper édition française, critique d’art et journaliste à Paris Match, productrice de documentaires sur France-Culture, ancienne critique à La Dispute sur France Culture

C'est parti ! Le Palais de Tokyo dévoile ses nouvelles expositions jusqu'au 16 mai. Florian et Michaël Quistrebert, Babi Badalov, Stéphanie Calais ou encore Shana Moulton... Dix artistes sont au programme, dont le Lauréat du Prix Canson 2014, Simon Evans, et la Lauréate du Prix Découverte des Amis du Palais de Tokyo, Sara Favriau.

Une Dispute spéciale, au cours de laquelle nos critiques aborderont quatre sujets : deux en peinture (Jean-Michel Alberola et les frères Florian et Michael Quistrebert) ainsi que deux sujets en vidéo (Shana Moulton et Louidgi Beltrame). Jean-Michel Alberola et Louidgi Beltrame seront plus longuement discutés.

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« Je ne fais que des détails, je ne fais que ça. Je compte simplement sur l’addition des détails. »

Artiste majeur et inclassable de la scène française, Jean-Michel Alberola (né en 1953, vit à Paris) s’est fait connaître au début des années 1980. Évoluant entre abstraction et figuration, réflexions artistiques et questionnements politiques, il réagit par l’art sur le réel et l’état du monde, à travers des peintures, des néons, des films, des textes, des objets, des installations, des sculptures, des murs peints, des éditions et des tracts.

L’exposition personnelle de Jean-Michel Alberola au Palais de Tokyo cartographie la diversité méconnue 
de son travail. Mettant en scène de nombreuses œuvres inédites en dialogue avec de précédentes créations, elle convoque les figures de penseurs majeurs, de Robert Louis Stevenson à Guy Debord, de Franz Kafka à Karl Marx, en passant par Simone Weil et le cinéma, et forme le point de départ d’une réflexion plus large sur l’histoire et l’état du monde, sur le temps ou sur les déplacements, des plus infimes aux plus actuels.

Vue de l’exposition de Jean-Michel Alberola, "L’aventure des détails"
Vue de l’exposition de Jean-Michel Alberola, "L’aventure des détails"
- © ADAGP, Paris 2016. Photo : André Morin

« Je filme ces architectures fantômes – aujourd’hui désactivées – dans leur matérialité, comme des sculptures monumentales. Ces formes vides sont néanmoins habitées par des histoires stratifiées. Celles des conditions de production, des idéologies qui ont motivé ces chantiers, des hommes qui les ont bâtis et exploités. »

Lauréat du Prix SAM Art Projects 2014,  Louidgi Beltrame (né en 1971, vit à Paris) juxtapose dans "El Brujo" (le sorcier en espagnol) différentes strates temporelles et géographiques ainsi que deux personnes : José Levis Picón, un guérisseur péruvien, et Jean-Pierre Léaud, célèbre acteur des Quatre Cents Coups (1959).

Vue de l’exposition de Louidgi Beltrame, El Brujo, Palais de Tokyo
Vue de l’exposition de Louidgi Beltrame, El Brujo, Palais de Tokyo
- Projects. Courtesy de l’artiste et Galerie Jousse Entreprise (Paris). Photo : Aurélien Mole.

On évoquera donc également les "Œuvres in situ / Anémochories" de Shana Moulton, et "The Light of the Light" de Florian et Michael Quistrebert.

Vue de l’installation de Shana Moulton, Every Angle is an Angel, Palais de Tokyo
Vue de l’installation de Shana Moulton, Every Angle is an Angel, Palais de Tokyo
- Courtesy de l’artiste & Galerie Crèvecœur (Paris), Galerie Gregor Staiger (Zurich). Photo Aurélien Mole
Vue de l’exposition de Florian et Michael Quistrebert, The Light of the ligh
Vue de l’exposition de Florian et Michael Quistrebert, The Light of the ligh
- Courtesy des artistes et Galerie Crèvecoeur (Paris). Photo : Aurélien Mole.

La Revue de presse culturelle d'Antoine Guillot :

Retrouvez la revue de presse quotidienne d'Antoine Guillot en cliquant ici

Le corps politique

Alors que l'artiste chinois Ou Zhihang, qui a fait des pompes nu devant les ex-locaux de Charlie Hebdo et le Bataclan, s'étonne d'avoir pu effectuer sa performance sans aucune réaction policière, l'actionniste russe Piotr Pavlenski est placé depuis un mois à l'isolement dans l'institut psychiatrique Serbsky, de sinistre mémoire, pour avoir mis le feu aux portes du FSB.

L’Invité de la Dispute, Jean-Jacques Beineix :

Arts Plastiques : les choix de Jean-Jacques Beineix. [Cliquer ici]

La programmation musicale :

« Le ruisseau culmine » de Dan Oliver Finke.

« Acoustic piano upright**”** de Daniel Diaz.

« Générique et car de police » de Jean Constantin.

L'équipe