Arts plastiques : Bernard Frize, "l'aller-retour entre quelque chose de pointu et d’une confondante simplicité m’a obligé à réformer mon regard sur sa peinture"

B.Frize, "Rassemblement" © A. Morin © B Frize/Adagp ; L. Cogniet, "Les Drapeaux" © musée des Beaux-Arts/Ville d’Orléans; B. Morisot, "Jeune femme en toilette de bal"  © RMN / H. Lewandowski
B.Frize, "Rassemblement" © A. Morin © B Frize/Adagp ; L. Cogniet, "Les Drapeaux" © musée des Beaux-Arts/Ville d’Orléans; B. Morisot, "Jeune femme en toilette de bal"  © RMN / H. Lewandowski
B.Frize, "Rassemblement" © A. Morin © B Frize/Adagp ; L. Cogniet, "Les Drapeaux" © musée des Beaux-Arts/Ville d’Orléans; B. Morisot, "Jeune femme en toilette de bal" © RMN / H. Lewandowski
B.Frize, "Rassemblement" © A. Morin © B Frize/Adagp ; L. Cogniet, "Les Drapeaux" © musée des Beaux-Arts/Ville d’Orléans; B. Morisot, "Jeune femme en toilette de bal" © RMN / H. Lewandowski
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Au sommaire de cette Dispute arts plastiques : "Berthe Morisot, femme impressionniste" au musée d'Orsay, "Bernard Frize. Sans repentir" au Centre Pompidou, et "Paris romantique : 1815-1848" au Petit Palais et au Musée de la Vie Romantique. Enfin, un coup de coeur.

Avec

"Berthe Morisot, femme impressionniste" jusqu'au 22 septembre au musée d'Orsay

"La Terrasse", 1874, huile sur toile,  Tokyo, Tokyo Fuji Art Museum © 2017 Christie’s Images Limited
"La Terrasse", 1874, huile sur toile, Tokyo, Tokyo Fuji Art Museum © 2017 Christie’s Images Limited

Présentation officielle : Berthe Morisot a été une des fondatrices du groupe impressionniste à la fin de l’année 1873, qui a conduit à la première exposition l’année suivante. Elle a été immédiatement reconnue comme une des artistes les plus novatrices du mouvement, et, malgré les quolibets qui ont entouré la naissance de l’impressionnisme, elle gagne les éloges de critiques et d’amateurs influents. Aujourd’hui, elle reste pourtant moins connue que ses homologues impressionnistes, comme Claude Monet, Edgar Degas et Pierre-Auguste Renoir. Organisée et préparée conjointement par Sylvie Patry, conservatrice en chef et directrice de la conservation et des collections du Musée d’Orsay, à Paris, et commissaire invitée à la Fondation Barnes, et Nicole R. Myers, conservatrice Lillian et James H. Clark de la peinture et de la sculpture européennes au Dallas Museum of Art, l’exposition Berthe Morisot, femme impressionniste mettra en lumière et réaffirmera le rôle de l’artiste en tant que personnalité incontournable du mouvement impressionniste et du développement de l’art moderne à Paris pendant la seconde moitié du 19e siècle.

L'avis des critiques : 

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L’exposition propose une relecture contemporaine essentielle de Berthe Morisot. J’ai apprécié que ce soit une exposition strictement monographique pour une artiste en général montrée en compagnie de Degas, Manet et Renoir. Cela permet d’observer d’attentivement ses oeuvres et son originalité propre. Sandra Adam-Couralet 

Il était temps de faire une exposition sur Berthe Morisot, considérée de son temps comme une artiste d’avant-garde de premier plan mais oubliée au fil des années. Sarah Ihler-Meyer

Une exposition absolument nécessaire mais peut-être pas à la mesure et à la hauteur de l’artiste et de l’œuvre. L’aspect radicalement monographique m’a un peu gêné. Cela donne l’apparence d’une peintre isolée alors qu'elle avait quand même une place assez centrale dans le mouvement impressionniste. Florian Gaité 

"Bernard Frize. Sans repentir" jusqu'au 26 août au Centre Pompidou

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Présentation officielle : Le Centre Pompidou revisite l’œuvre de Bernard Frize, peintre français incontournable de la scène artistique internationale, depuis ses débuts en 1977. Connu pour ses peintures abstraites conceptuelles, au cours des années 1980, Frize intègre des éléments figuratifs à sa pratique et s’intéresse également à la photographie.

L’exposition propose un parcours thématique libre, sans direction ni hiérarchie, qui brouille l’approche sérielle caractéristique du travail de l’artiste. Riche d’une soixantaine d’œuvres, ce projet, conçu en collaboration étroite avec l’artiste, nous fait entrer dans l’acte même de création, en révélant quels stratégies et défis intellectuels soustendent les œuvres du peintre. 

L'avis des critiques : 

C’est une peinture que j’ai plus apprécié dans ses intentions que dans le résultat final. J’aime sa forme de modestie revendiquée. Il y a une forme de faiblesse assez touchante et totalement assumée. Mais cette simplicité n’est qu’apparente, il y a toujours une forme de complexité sous-jacente. 

La séduction qu’exercent les oeuvres de Bernard Frize est bien moins superficielle qu’elle n’y paraît. Ses tableaux dépassent le simple exercice de style. Sarah Ihler-Meyer 

La démonstration d’un système de peinture qui se moque de lui-même, c’est très intéressant. Sandra Adam-Couralet 

"Paris romantique : 1815-1848" jusqu'au 15 septembre au Petit Palais et au Musée de la Vie Romantique

Eugène Delacroix, "Le Christ au jardin des Oliviers", 1826, Salon de 1827, huile sur toile, Paris, église Saint-Paul-SaintLouis Photo COARC / Roger-Viollet.
Eugène Delacroix, "Le Christ au jardin des Oliviers", 1826, Salon de 1827, huile sur toile, Paris, église Saint-Paul-SaintLouis Photo COARC / Roger-Viollet.

Présentation officielle : Après "Paris 1900, la Ville spectacle", le Petit Palais présente une grande exposition-événement qui offre un vaste panorama de la capitale durant les années romantiques, de la chute de Napoléon à la révolution de 1848.

Plus de 600 œuvres -peintures, sculptures, costumes, objets d’art et mobilier- plongent le visiteur dans le bouillonnement artistique, culturel et politique de cette époque. Grâce à une scénographie immersive, le parcours invite à une promenade dans la capitale à la découverte des quartiers emblématiques de la période : les Tuileries, le Palais-Royal, la Nouvelle-Athènes, la cathédrale Notre-Dame de Paris de Victor Hugo, ou les Grands Boulevards des théâtres. Dans le même temps, un volet dédié aux salons littéraires et mondains est présenté au musée de la Vie romantique et complète l’exposition.

L'avis des critiques : 

Une exposition académique lisible et accessible et dont l’intérêt est souvent plus documentaire qu’esthétique. Florian Gaité 

Une exposition très classique qui se cantonne souvent à un Paris capitale des plaisirs et de la mode. Sandra Adam-Couralet 

Toute la dimension conflictuelle de cette époque est évacuée. Il en ressort une image lisse et édulcorée. L’exposition reconduit des clichés sans jamais les mettre à distance ou en perspective. Sarah Ihler-Meyer 

LE COUP DE COEUR DE SANDRA ADAM-COURALET : "Simon Starling – Catherine, Masahiko, Rex et les autres" jusqu'au 21 juillet au FRAC Ile-de-France

Simon Starling, Talking, Computing (détail), 2018-19 © Simon Starling / ADAGP, Paris, 2019
Simon Starling, Talking, Computing (détail), 2018-19 © Simon Starling / ADAGP, Paris, 2019

Commissaire de l’exposition : Xavier Franceschi

Présentation officielle : Depuis le début des années 90, l’artiste britannique Simon Starling revisite l’histoire des formes, la valeur, les processus de fabrication et le statut des objets. Son exposition personnelle au Plateau est pour lui l’occasion de proposer un voyage spatial et temporel entre une série de nouvelles productions et des pièces plus anciennes, en plaçant toujours le contexte – le contexte de production, le contexte de monstration – au coeur de sa démarche. À partir d’une situation ou d’une rencontre, il déroule le fil de ses recherches sur la transformation des objets, à travers les mutations qu’ils ont subis ou qu’il leur applique. En décortiquant les mécanismes de fabrication et leur évolution au cours du temps, Simon Starling met en relief la persistance du passé dans le présent et offre ainsi un éclairage singulier sur les développements et les évolutions de notre société.

Cette exposition constitue un nouveau chapitre des recherches de Simon Starling qui explore  les systèmes de représentation et le fait avec brio. On ressort de l’exposition éclairé ou pensif sur les développements, les évolutions et les mécanismes de notre société. Sandra Adam-Couralet

Générique de l'émission : Sylvie Fleury & Sidney Stucki, "She devils on wheels", extrait de l'album "Sound Collaborations 1996-2008" (label Villa Magica Records).

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