Pour cette Dispute arts plastiques: nous discuterons des expositions "Eli Lotar (1905-1969)" au Jeu de Paume, et "Pierrette Bloch. Un certain nombre d'oeuvres. 1971-2016" à la Galerie Karsten Greve. Avec la participation de Corinne Rondeau, Sandra Adam-Couralet, Lucile Commeaux et Arnaud Laporte.
- Sandra Adam-Couralet
- Corinne Rondeau Maître de conférences en esthétique et sciences de l’art à l’Université de Nîmes et critique d'art
"Eli Lotar (1905-1969)"
Jusqu'au 28 mai au Jeu de Paume- Concorde, Paris 8e
Photographe et cinéaste français d’origine roumaine, Eli Lotar arrive en France en 1924 et devient rapidement l’un des tous premiers photographes de l’avant-garde parisienne.
L’exposition nous fait découvrir l’univers engagé et poétique de cet acteur crucial de la modernité photographique à travers un parcours thématique, de la «Nouvelle Vision» au cinéma documentaire, en passant par ses paysages urbains, industriels ou maritimes.
L’engagement social et politique d’Eli Lotar ainsi que son goût pour le travail collectif se révèlent dans la réalisation de nombreux projets avec des écrivains (Jacques et Pierre Prévert), des hommes de théâtre (Antonin Artaud et Roger Vitrac) ou encore des réalisateurs de cinéma connus (Joris Ivens, Alberto Cavalcanti et Luis Buñuel). Travail inspiré par une époque trouble et incertaine qu’ont été les années 1930.
"Pierrette Bloch. Un certain nombre d’œuvres. 1971-2016"
Jusqu’au 25 mars à la Galerie Karsten Greve Paris
La Galerie Karsten Greve Paris a l’honneur de présenter l’exposition Un certain nombre d’oeuvres, rétrospective de l’oeuvre de Pierrette Bloch, icône de l’art abstrait français.
L’exposition rend hommage à une artiste qui s’est distinguée depuis les années 50 par la subtilité et l’élégance de sa recherche plastique. En partant des collages des années 70, tout en passant par les célèbres encres sur papier - dont la version linéaire fait écho aux fameuses Lignes en crin de cheval - pour arriver aux dessins sur isorel, cette exposition dévoile l’ampleur d’une démarche artistique inextinguible.
Profondément ancrée dans la pratique du dessin et témoignant d’une sensibilité graphique, l’oeuvre de Pierrette Bloch, née à Paris en 1928, repose sur la réitération d’un geste créateur jamais égal à lui-même, un geste libre qui cherche toujours l’imprévu et l’accident. La tridimensionnalité des Lignes en crin de cheval acquiert un fort aspect graphique, oscillant entre la sculpture et le dessin : les noeuds de crins réalisés à la main sont à la fois accumulations de matière et ponctuations du dessin transposées sur le mur par leur ombre. Ces amoncellements de crins se révèlent aux yeux du spectateur comme des pauses sur le déroulement du fil, celui-ci se déployant sur la blancheur du mur comme un haïku japonais sur la page d’un livre.
[extrait de la présentation du site de la Galerie Karsten Greve]
Coup de coeur/Coup de griffe
"James Welling. Chronology" à la galerie Marian Goodman, jusqu'au 2 mars (Coup de cœur de Corinne Rondeau)
"Fondling – Gerald Petit" à la galerie Triple V, jusqu'au 8 avril (Coup de cœur de Sandra Adam-Couralet)
Le Petit salon de Lucile Commeaux
Tous les jours aux alentours de 21h20 les critiques de la Dispute passent au Petit Salon pour discuter d’un sujet de l’actualité culturelle – nouvelles têtes, polémiques, querelles esthétiques. À retrouver ici.
Programmation musicale
♫« Pour toujours » Marc-O DUPIN
♫« In the penal colony » Phillip Glass (Orange Mountain Records 080183700782413)
L'équipe
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