Arts plastiques : "Félix Fénéon (1861-1944). Les temps nouveaux, de Seurat à Matisse", "Futur, Ancien, Fugitif, une scène Française"

Jean-Luc Blanc - Futur Ancien Fugitif Palais de Tokyon // Felix Fénéon - Seurat - Musée de l'Orangerie
Jean-Luc Blanc - Futur Ancien Fugitif Palais de Tokyon // Felix Fénéon - Seurat - Musée de l'Orangerie - AND
Jean-Luc Blanc - Futur Ancien Fugitif Palais de Tokyon // Felix Fénéon - Seurat - Musée de l'Orangerie - AND
Jean-Luc Blanc - Futur Ancien Fugitif Palais de Tokyon // Felix Fénéon - Seurat - Musée de l'Orangerie - AND
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Sommaire arts plastiques : "Félix Fénéon (1861-1944). Les temps nouveaux, de Seurat à Matisse",jusqu’au 27 janvier 2020 au Musée d’Orsay, "Futur, Ancien, Fugitif, une scène Française", jusqu’au 5 janvier 2020 au Palais de Tokyo et le Journal de La Dispute, "L'imaginaire colonisé".

Avec

"Félix Fénéon (1861-1944). Les temps nouveaux, de Seurat à Matisse"

Exposition Felix Feneon // Musée de l'Orangerie
Exposition Felix Feneon // Musée de l'Orangerie
- AND

Présentation : La pertinence de l'oeil et des choix de cet homme discret est montrée à travers une sélection d'oeuvres majeures qu'il a aimées, défendues et collectionnées tout au long de sa vie. Elle permet de faire dialoguer des techniques, des époques et des continents différents dans une vision fidèle au regard sans frontière de Fénéon.

L'avis des critiques : 

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« C’est passionnant et émouvant de découvrir la figure de Félix Fénéon qui est un homme ouvert, curieux des autres. On voit ses convictions politiques qui passent par le champ de l’art, son soutien aux artistes. Cette exposition est définitivement une bonne et belle idée. » Arnaud Laporte

« Une exposition minimale et élégante comme l’était Félix Fénéon. On découvre son parcours de critique d’art et littéraire, de collectionneur et de marchand.» Corinne Rondeau

« L’exposition s’articule entre l’art et la politique et change notre regard sur l’art néo-impressionniste. » Sarah Ihler Meyer

« Un personnage singulier et une belle exposition qui attise la curiosité. C’est passionnant, fluide, sans tomber dans les travers de l’exposition documentée. Le cœur du sujet et le lien entre l’anarchisme et l’art qui défend. C’est très réussi et on se rend compte que les points communs sont des idées d’harmonie et une volonté de lutter contre les normes et de faire taire les conventions de l’art. » Frédéric Bonnet

"Futur, Ancien, Fugitif, une scène Française"

"Futur, Ancien, Fugitif, une scène Française"
"Futur, Ancien, Fugitif, une scène Française"
"Futur, Ancien, Fugitif, une scène Française"
"Futur, Ancien, Fugitif, une scène Française"

Présentation : L’exposition Futur, ancien, fugitif, consacrée à « une scène française » s’appuie sur une conception ouverte de l’inscription territoriale – qui rassemble des artistes né.e.s en France ou à l’étranger, vivant en France ou à l’étranger, lié.e.s provisoirement ou durablement à ce pays – autant qu’elle échappe aux effets de tabula rasa qui voudraient qu’une génération en éclipse une autre. Elle réunit au contraire des « contemporain.e.s » qui partagent aujourd’hui cet espace en évolution et aux frontières poreuses. Et cherche à dessiner les courroies de transmission par lesquelles transite cet air du temps que respirent simultanément les quarante-quatre artistes ou collectifs d’artistes réuni·e·s pour l’occasion. Des artistes né·e·s entre les années 1930 et les années 1990, mais qui vivent et travaillent tou·te·s, dans et avec leur époque.

L'avis des critiques : 

« C’est compliqué de faire son chemin dans cette exposition très inégale. On se demande comment sont choisies les œuvres. » Arnaud Laporte

« Le parcours de l’exposition est bien fait, mais ses différentes parties ne font pas récit. Par ailleurs certains choix posent la question de la nécessité. » Corinne Rondeau

« L’exposition manque de cohérence, on ne sent pas le parcours, les œuvres se succèdent les unes aux autres sans une réelle articulation. Les thèmes ne sont pas affichés, malgré tout certains artistes restent intéressants. » Sarah Ihler Meyer

« Une exposition très inégale qui témoigne de la difficulté à décrire le contemporain. Il y a eu un effort dans l’accrochage et dans le parcours. Les commissaires ont fait des choix, mais on ne voit pas de progression, on pioche ce qui nous plaît sans réussir à s’intéresser à l’ensemble. » Frédéric Bonnet

Le Journal de La Dispute de Jean-Christophe Brianchon : L'imaginaire colonisé

Coup de cœur de Frédéric Bonnet pour "Early Work", d'Arnulf Rainer

"Early Work", d'Arnulf Rainer
"Early Work", d'Arnulf Rainer

Présentation : La galerie Thaddaeus Ropac présente la première exposition monographique d’envergure consacrée aux premières œuvres d’Arnulf Rainer en France. Arnulf Rainer est considéré comme un pionnier de l’Art Informel en Autriche, mouvement caractérisé par une approche intuitive et expressive d’une abstraction lyrique. Cette exposition réunit dans la galerie du Marais un ensemble exceptionnel de Surpeintures (Übermalungen) rouges et noires datant de 1953 à 1969 ainsi que des Proportions (Proportionsstudien), œuvres sur papier du début et du milieu des années 1950. Sur les trois étages de la galerie du Marais, l’exposition montre l’évolution du rapport de l’artiste à l’abstraction, depuis la rigueur mathématique des études de proportions à la subjectivité émotionnelle des Surpeintures.

  • Plus d'informations : " Early Work", d’Arnulf Rainer // jusqu’au 2 novembre à la galerie Thaddaeus Ropac

L'AGENDA DES EXPOSITIONS : A voir, les expositions coup de coeur de La Dispute : 

Une Magnifique exposition, sa jouissance de peindre appelle la jouissance de voir 

30 ans après la mort de l’artiste, et cinquante ans après la dernière rétrospective que lui a consacré un musée français, il était temps que nous puissions voir l’oeuvre d’Hans Hartung en grand. 300 oeuvres sont ici présentés, au MAMVP, qui rouvre ses portes après un an de travaux. 

  • ♥ ♥ ♥ " Mondrian Figuratif" jusqu'au 26 janvier au musée Marmottan Monet. La part méconnue de l'oeuvre d'un des pionnier de l'abstraction.

Les tableaux présentés sont Admirablement beaux. Il n’y a pas de rupture entre la figuration et l’abstraction dans le travail de Mondrian, l’espace, la ligne, la géométrie, sont toujours présent.  Corinne Rondeau  

Un titre explicite pour cette exposition qui présente en effet tout un pan de l’oeuvre de l’artiste néerlandais, pionnier de l’abstraction. Ici, loin de la rigueur géométrique et colorée à laquelle Yves Saint-Laurent rendit hommage dans sa célèbre Robe Mondrian de 1965, on verra comment il peignait aussi paysages, portraits ou bouquets de fleurs. 

De très beau tableaux, de la nature, des animaux, des paysages urbains, des natures mortes, de la sensualité, des œuvres qui ne se soumettent pas à une analyse universitaire.  Sally Bonn

Une centaine d’oeuvres d’artistes dits “naïfs” est présentée dans un parcours thématiques, comme les portraits, les paysages, la mer, les bêtes sauvages. On y croisera les connus, Douanier Rousseau ou Séraphine, qui ne sont pas par hasard dans le titre de l’exposition, et beaucoup de moins connus, comme Dominique Peyronnet ou Louis Vivin. 

« Une exposition audacieuse et intelligente__. » Fabrice Bousteau

« Une exposition bien faite qui offre à voir de l’architecture et du design qui se couple à la sculpture et la peinture. Un bel hommage à une artiste moderne et engagée, où Le Corbusier fait tapisserie pour une fois !__» Florian Gaite

Née en 1903, morte en 1999, on peut littéralement dire que Charlotte Perriand a traversé le siècle. 20 ans après sa mort, et 14 ans après la rétrospective au Centre Pompidou, la Fondation Louis Vuitton propose une véritable immersion dans l’oeuvre de Perriand.

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