

Ce soir nous plongerons dans les univers de Jannis Kounellis, et de Miquel Barceló. Le photographe est exposé au Grand Palais, le peintre à la BNF et au Musée Picasso à Paris. Yasmine Youssi et Anaël Pigeat sont nos critiques.
- Yasmine Youssi Journaliste à Télérama
- Corinne Rondeau Maître de conférences en esthétique et sciences de l’art à l’Université de Nîmes et critique d'art
A la Monnaie de Paris, Jannis Kounellis compose une sculpture dramatique sur les mille mètres carrés des salons XVIIIe siècle du Palais en bord de Seine. Éminemment présente, concrète, irréductible, la nouvelle exposition de Kounellis impose une expérience directe, sans intermédiaire, par le visiteur.
« Je viens à Paris les mains vides, comme un vieux peintre ».
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C’est avec ces mots que Kounellis avait répondu, il y a quelques mois, à l’invitation faite par la Monnaie de Paris qui accueille cette figure de l’art contemporain, à l’origine de l’Arte povera.
"Je cherche de façon dramatique l'unité, bien qu'elle soit difficile à appréhender, bien qu'elle soit utopique, bien qu'elle soit impossible, et de ce fait dramatique."
Brut(E) Jannis Kounellis, à la Monnaie de Paris jusqu'au 30 avril.

La Bibliothèque nationale de France et le Musée national Picasso-Paris s’associent pour proposer un double évènement consacré à Miquel Barceló. Né le 8 janvier 1957 à Felanitx sur l'île espagnole de Majorque aux Baléares, Barceló est cet artiste espagnol majorquin, associé au mouvement néo-expressionniste, connu pour ses peintures et ses dessins.
Mais l'artiste investit également les trois dimensions, en confiant notamment à notre critique de ce soir Yasmine Youssi, pour "Télérama" :
“Je ressens un véritable plaisir à transformer la matière”
Car à partir des années 1990, l'artiste majorquin se lance dans les sculptures et ses céramiques.
Miquel Barceló, "Sol y Sombra", jusqu'au 28 août à la BNF et au 31 juillet au Musée Picasso.

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