

Opposition de styles, ce soir à la Dispute : de la photographie bousculée, avec Jan Dibbets au Musée d'Art Moderne de Paris, et du romantisme assombri, par Charles Gleyre au Musée d'Orsay. Corinne Rondeau et Jean-Max Colard sont critiques.
« Vous connaissez exactement mon sentiment à l’égard de la photographie. J’aimerais la voir conduire les gens au mépris de la peinture jusqu’à ce que quelque chose d’autre rende la photographie insupportable »
C'est ce que Duchamp dit Stieglitz sur la photographie, en 1922. Jan Dibbets explique son approche de la photographie d'une manière semblable, en exprimant tout ce que la photographie documentaire ne peut exprimer. La technique, l'invraisemblable, le dépassement des cadres, des règles.
"La Boîte de Pandore. Une autre photographie par Jan Dibbets" jusqu'au 17 juillet, au Musée d'art moderne de la Ville de Paris.

La France n'a jusqu'à présent jamais consacré d'exposition monographique à Charles Gleyre. Pourtant, celui-ci occupe une place majeure dans la peinture académique à Paris au milieu du XIXe siècle.
"Charles Gleyre (1806-1874) Le romantique repenti" au Musée d’Orsay, jusqu'au 11 septembre 2016

La revue de presse culturelle d'Emilie Chaudet :
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L'Invité de la Dispute, Bachar Mar-Khalifé :
Retrouvez les choix d'arts plastiques du musicien, ici
Les coups de cœur :
"Brick by brick" de Pat McCarthy, FRAC PACA à Marseille, jusqu'au 5 juin (Corinne Rondeau)
"L'Observatoire de la lumière de Daniel Buren", à partir du 11 mai à la Fondation Louis Vuitton
La programmation musicale :
« La captive » d'Hector Berlioz
« Malgré tout » de Bernard Marzullo
L'équipe

