

Au sommaire de cette Dispute Arts Plastiques : "Léonard de Vinci", jusqu’au 24 février 2020 au Musée du Louvre, "Kiki Smith", jusqu’au 2 février 2020 à La Monnaie de Paris, "Ugo Rondinone", jusqu’au 23 novembre à la galerie Kamel Mennour à Paris
- Sally Bonn Auteure, critique et Maître de conférence en esthétique à l'Université d'Amiens
- Sarah Ihler-Meyer Critique d'art et commissaire d'exposition
- Corinne Rondeau Maître de conférences en esthétique et sciences de l’art à l’Université de Nîmes et critique d'art
"Léonard de Vinci". Merveilleux, vertigineux...

Présentation : Cette rétrospective inédite de la carrière de peintre de Léonard permet de montrer combien il a mis la peinture au-dessus de tout et comment son enquête sur le monde, qu’il appelait « la science de la peinture », fut l’instrument de son art, dont l’ambition n’était rien moins que d’apporter la vie à ses tableaux. Aboutissement de plus de dix années de travail, qui ont vu notamment l'examen scientifique renouvelé des tableaux du Louvre et la restauration de trois d’entre eux, permettant de mieux comprendre sa pratique artistique et sa technique picturale, l’exposition clarifie également la biographie de Léonard en reprenant tous les documents d’archives. Elle dresse le portrait d’un homme et d’un artiste d’une extraordinaire liberté.
Plus d"informations : "Léonard de Vinci" // jusqu’au 24 février 2020 au Musée du Louvre
L'avis des critiques :
« Merveilleux, vertigineux. La première salle dédiée au drapé est particulièrement formidable. On voit le mouvement sur le dessin avec les esquisses. » Corinne Rondeau
« La modernité de Léonard de Vinci apparaît dans les tableaux réunis pour la première fois dans cette grande exposition. Le tout accompagné par les dessins où on voit la volonté de l’artiste à atteindre une forme de perception sensible. C’est extrêmement précis, juste, pour que cela se lâche dans une souplesse du geste. » Sally Bonn
« Une très belle exposition, dense et didactique où on éprouve bien les œuvres de Léonard de Vinci. » Sarah Ihler Meyer
« Une précision dans la miniature qui est parfaitement saisissante. » Arnaud Laporte
"Kiki Smith", "Une exposition très sobre pour une artiste qui est restée jusqu’à peu une énigme"

Présentation : Exceptionnelle du fait de son ampleur, cette exposition inédite réunira près d’une centaine d’œuvres, des années 1980 à nos jours. Deux sculptures accueilleront les visiteurs au sein des cours extérieures de la Monnaie de Paris et l’exposition se déploiera sur deux niveaux, soit plus de 1000m2 – notamment au cœur des salons historiques côté Seine. Le parcours conduira à travers les thématiques majeures du travail de l’artiste, parmi lesquelles le corps humain, les figures féminines et la symbiose avec la nature composent des motifs récurrents. Les œuvres présentées à la Monnaie de Paris refléteront la grande diversité de la pratique de Kiki Smith, qui explore de nombreux medium : le bronze, le plâtre, le verre, la porcelaine, la tapisserie, le papier, ou encore la cire.
Plus d"informations : "Kiki Smith" // jusqu’au 2 février 2020 à La Monnaie de Paris
L'avis des critiques :
« Une exposition très sobre pour une artiste qui est restée jusqu’à peu une énigme. Elle va de la vie à l’art.» Corinne Rondeau
« Une exposition qui propose une promenade dans les préoccupations de Kiki Smith : le collage, l’assemblage, l’humain, l’animal, la nature le cosmos, avec des techniques artisanales dites féminines. Un jeu de renversement permanent, intérieur extérieur, très bien illustré par une sculpture en papier mâché : le Christ nu renversé. » Sally Bonn
« Une exposition bien conçue pour une artiste dont le travail se tient mais je n’apprécie pas beaucoup son œuvre. Toutes les périodes et toutes les techniques de Kiki Smith sont présentes. » Sarah Ihler Meyer
"Ugo Rondinone, A Wall. Seven windows. Four people. Three trees. Some clouds. One sun. In memory of John Giorno. The love of my life. Ugo"

Présentation : Utilisant tour à tour la photographie, la vidéo, la peinture, le dessin, la sculpture, le texte et le son pour de grandes installations, à la fois hypnotiques et mélancoliques, dans lesquelles il se met parfois lui-même en scène (déguisé en clown triste ou maquillé en figure de magazine de mode), Rondinone est un virtuose des formes et des techniques. Il développe des environnements sensoriels déstabilisants en jouant d'une manière poétique et très personnelle avec des éléments formels directement empruntés au monde extérieur, références à l'histoire de l'art et à la culture populaire, mais aussi au quotidien le plus banal (ampoules électriques, masques, arbres, auxquels Rondinone donne une dimension poétique en les isolant, les grossissant ou les soumettant à un traitement matériel particulier). Son travail, qui couvre ainsi une palette créative très large allant de paysages aux allures romantiques dessinés à l'encre de Chine à des sculptures lumineuses dont les couleurs de l'arc-en-ciel rappellent le psychédélisme des années 1960, conduit le spectateur à une expérience synesthésique.
Plus d'informations : "Ugo Rondinone, A Wall. Seven windows. Four people. Three trees. Some clouds. One sun. In memory of John Giorno. The love of my life. Ugo" // jusqu’au 23 novembre à la galerie Kamel Mennour à Paris
L'avis des critiques :
« Des sensations particulières, mutiques et lyriques, une sorte de présence qui nous déplace et nous élève. » Arnaud Laporte
« Minimaliste et romantique. Il propose d’expérimenter les apparences par la matière, des surfaces qui nous happent par la présence mais qui ouvre toujours sur le vide, la surface, le muet. » Sarah Ihler Meyer
« La mélancolie du sublime. Des œuvres simples étranges et solitaires qui font communauté par leurs correspondances. » Sally Bonn
« Je suis toujours ravie de voir des œuvres d’Ugo Rondinone pour son rapport au paysage, qui immobilise la fragilité dans des formes mouvantes telles que le corps humain, le soleil, les nuages. Une manière fragile, non fossilisée, où l’artiste culte appelle à un certain mutisme face aux œuvres. » Corinne Rondeau
Et le coup de coeur de Sarah Ihler Meyer pour "Foncteur d'oubli"

Présentation : Le titre de l’exposition Foncteur d’oubli, en référence à une opération mathématique qui déplace les objets d’une catégorie à une autre en « oubliant » certaines de leurs propriétés, évoque ici la porosité existante entre objets d’art, de design ou d’architecture et le basculement qui peut s’opérer d’une classification à l’autre, notamment au regard de ce principe de fonctionnalité. Les jeunes designers présents dans l’exposition mettent l’accent sur la dimension créative du design et le caractère unique et non-reproductible de certaines pièces, qui, dès lors, s’apparentent à des oeuvres d’art.
Plus d'informations : L'exposition " Foncteur d’oubli_"_ // jusqu'au 8 décembre au Frac île-de-france
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