

Au sommaire de cette Dispute bande dessinée : "Dédales", Charles Burns (Cornélius), "Le Détection club", Jean Harambat (Dargaud), "Préférence système", Ugo Bienvenu (Denoel Graphic) et le coup de cœur d’Antoinne Guillot pour "Visa Transit", Nicolas de Crécy (Galimmard bande dessinée)
- Antoine Guillot Journaliste, critique de cinéma et de bandes dessinées, producteur de l'émission "Plan large" sur France Culture
- Victor Macé de Lépinay Producteur
- Sonia Déchamps Journaliste radio, co-directrice artistique du Festival International de bande dessinée d'Angoulême
"Dédales", Charles Burns (Cornélius)

Présentation : Absorbé par l'image déformée que lui renvoie le grille pain en face de lui, Brian Milner s'aperçoit qu'il est en train de dessiner un auto-portait. Dans la pièce derrière lui, à des années lumières de sa propre pensée, ses amis font la fête. L'esprit de Brian a déjà traversé l'espace pour se perdre dans un autre monde où tout est plus vivant, plus étincelant, lorsqu'une ombre se glisse derrière lui. Cette première rencontre avec Laurie marque le début d'une nouvelle histoire dont elle jouera le rôle principal.
L'avis des critiques :
_« La bande dessinée interroge les rapports entre le rêve et la réalité, c’est très maîtrisé. Les fans de l’auteur retrouveront dans « Dédale » le Charles Burns qu’ils aiment, mais pour moi c’est un livre frustrant par sa fin inattendue. »_Sonia Déchamps
« Des images extrêmement fortes, inquiètes, qui hantent le lecteur. On retrouve les figures du double, du cocon, du simulacre, qui questionnent le dessin, la réalité et l’imaginaire. Charles Burns maîtrise son dessin avec un encrage haché mélangé à des dessins aux pastels. » Antoine Guillot
« J’ai été déçu par le classicisme du dessin. C’est peu surprenant mais il y a beaucoup de détails intéressants, des images qui frappent la mémoire, et on attend malgré tout le tome 2 pour se faire un avis. » Victor Macé de Lépinay
"Le Détection club", Jean Harambat (Dargaud)
Présentation : Une île en Cornouailles, années 1930. Le milliardaire Roderick Ghyll invite les membres du Detection Club, qui réunit les grands auteurs britanniques de l'âge d'or du roman à énigme dont les célèbres Agatha Christie et G.K. Chesterton, à se rendre dans sa vaste demeure, la villa Briarcliff. Ils sont conviés à assister à la démonstration d'un automate, qui, une fois intégrées les données d'un problème policier, résout le crime en livrant le nom du coupable. Mais Ghyll est assassiné...
L'avis des critiques :
« Une bande dessinée intéressante, avec un vrai univers, une atmosphère. C’est très fin et intelligent, mais j’ai eu la désagréable impression d’un ennui à la lecture de ce livre. » Sonia Déchamps
_« Un livre agréable pour les amateurs de l’humour anglais et du genre du livre à énigmes. Le plaisir se trouve dans la confrontation littéraire entre les différents romanciers présents dans l'intrigue. Le dessin est celui du style de Jean Harambat qui est conforme à ses anciens albums. »_Victor Macé de Lépinay
« Un livre sympathique, qui m’a ennuyé. Le dessin de Jean Harambat est aussi mécanique que l’intrigue, des figures qui ne bougent pas, qui n’évoluent jamais, qui avancent peu. Un livre pour les amateurs du genre policier. » Antoine Guillot
"Préférence système", Ugo Bienvenu (Denoel Graphic)

Présentation : «Chaque homme dans sa vie assiste à la fin d’un monde.»
L'avis des critiques :
« Plastiquement très beau, un roman-photo dessiné, avec des dialogues explicatifs qui sont capables d’accélération et de contemplation. Une bande-dessinée qui traite de la mémoire et de la culture. » Arnaud Laporte
« Une première lecture enthousiaste. Une seconde lecture plus ennuyeuse avec des tics de dialogues qui énervent. Le propos du livre est très littéral, ça parle beaucoup. Les longues pages sans dialogues sont très belles et invitent à la méditation » Antoine Guillot
« Une première partie bavarde et une seconde avec de belles images contemplatives dans la nature. Je trouve le propos intelligent. Hugo Bienvenu soulève des questions existentielles sur l’art, sur la religion, sur la sexualité. » Victor Macé de Lépinay
Le coup de cœur d’Antoinne Guillot pour "Visa Transit", Nicolas de Crécy (Galimmard bande dessinée)

Présentation : «Je dois partir et vivre, ou rester et mourir» écrit Shakespeare, repris par Nicolas Bouvier en exergue de «L'usage du monde». À l'été 1986, quelques mois après l'accident nucléaire de Tchernobyl, Nicolas de Crécy et son cousin ont à peine 20 ans quand ils récupèrent une Citröen Visa moribonde. Ils remplissent la voiture de livres, qu'ils ne liront pas, ajoutent deux sacs de couchage, des cigarettes... et embarquent pour un voyage qui n'a pas de destination, mais doit les mener le plus loin possible. Ils traversent le nord de l'Italie, la Yougoslavie, la Bulgarie et descendent en Turquie, dans un périple qui les confronte au monde autant qu'à eux-mêmes.
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