Cinéma : "Bella e Perduta" et "Merci Patron !"

Tommaso, simple berger, veille jusqu’au jour de sa mort sur un palais abandonné dans la région de Naples en proie aux pillages et réduit à l’état de décharge par la camorra. Polichinelle émerge alors des profondeurs du Vésuve pour accomplir sa dernière volonté : prendre soin d’un jeune buffle. Ils voyagent ensemble à travers les paysages sublimes de l’Italie. Entre mythe et réalité, une fable sur l’Italie contemporaine, belle et perdue...

"Bella e Perduta", de Pietro Marcello, avec Tommaso Cestrone, Sergio Vitolo, Gesuino Pittalis

Faut-il encore présenter le film de François Ruffin, "Merci Patron !". Sorti en février 2016, le documentaire - caméra embarqué du journaliste fondateur de "Fakir" a connu un succès que certains trouvent surprenant : il atteignait presque 500 000 entrées en salle la semaine dernière. Une presse louant souvent le parti pris de Ruffin, au public se raillant de Bernard Arnault, ce film a participé aux tout premiers rassemblements de Nuit Debout, place de la République à Paris. Alors, qu'en pensent nos critiques ?  Voici le résumé du film :

Pour Jocelyne et Serge Klur, rien ne va plus : leur usine fabriquait des costumes Kenzo (Groupe LVMH), à Poix-du-Nord, près de Valenciennes, mais elle a été délocalisée en Pologne. Voilà le couple au chômage, criblé de dettes, risquant désormais de perdre sa maison. C'est alors que François Ruffin, fondateur du journal Fakir, frappe à leur porte. Il est confiant : il va les sauver. Entouré d'un inspecteur des impôts belge, d'une bonne soeur rouge, de la déléguée CGT, et d'ex-vendeurs à la Samaritaine, il ira porter le cas Klur à l'assemblée générale de LVMH, bien décidé à toucher le coeur de son PDG, Bernard Arnault. Mais ces David frondeurs pourront-ils l'emporter contre un Goliath milliardaire ? Du suspense, de l'émotion, et de la franche rigolade. Nos pieds nickelés picards réussiront-ils à duper le premier groupe de luxe au monde, et l'homme le plus riche de France ?

"Merci, Patron !" de François Ruffin.

La revue de presse culturelle d'Antoine Guillot :

Pour écouter la revue de presse culturelle et quotidienne d'Antoine Guillot, ici

Cannes 2016, suite et fin : "petit génie" et gros ratés.

Extraits édifiants du très empathique portrait de Xavier Dolan paru ce week-end dans "M le Magazine du Monde", et retour sur quelques ratés présents et passés du Festival de Cannes : la sélection de Sean Penn en compétition, l'empiètement toujours plus grand des films hors compétition, la présence croissante, galmour oblige, d'actrices et d'acteurs dans les jury, et les grands oubliés historiques des Palmes d'or.

L'Invité de la Dispute, Pacôme Thiellement :

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Les coups de cœur :

"Mr. Gaga : sur les pas d'Ohad Naharin" de Tomer Heymann, sortie le 1er juin (Charlotte Garson)

"Les déglingueuses" pendant  La nuit des séries et de la psychanalyse, lee 3 juin au Passage de Retz à Paris (Corinne Rondeau) et Ultimo Tango de German Kral